mercredi 8 avril 2009

La régle d'or

Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l'on te fasse...

Cette simple maxime, je la respecte, je l'aime, je la vis...
Et ça me va bien !

Cependant, il est des gens peu scrupuleux, qui l'oublient...
Si la loi des hommes ne punit pas tout,
La loi divine ne les oublie pas,
Corrige tôt ou tard les déconvenues causées par ces écarts !

Il était une fois...
Un ange qui avait mal à l'âme.
On lui enseigna un guide. On lui en disait grand bien. Aussi, il alla trouver ce guide et lui confia ce que il avait de plus cher, sa vie, son âme.
Les semaines passèrent, sa confiance en ce guide croissait lentement. Quelque chose la retenait ainsi que son amitié. Mais il se disait qu'étant un ange timide, il était normal de ne pas accorder tout cela trop vite.
Les mois passèrent, et sa confiance ne se laissait pas faire.
La vie suivait son cours et lui offrit un peu d'amour. Cet amour lui était interdit, parce qu'adultère. Que de souffrance, que de tristesse.

Il fit part de cette idylle, lui racontant l'Amour, la passion qui l'animaient. Ses yeux pétillaient de bonheur, son âme soudain devenait plus légère. Mais il n'en fut pas de même pour le guide qui se transforma pour quelques secondes en une furie. Il devint laid. La douceur disparut de son visage, son sourire s'effaça pour laisser place à un rictus machiavélique, son regard se fit accusateur et sans pitié. Un éclat malveillant déchira l'atmosphère et en cet instant la colère tomba.
L'orage passé, le guide avait retrouvé sa douce apparence. Il lui fit une leçon de morale que l'ange comprit fort bien, mais qui peut aller à l'encontre de sentiments aussi forts que beaux ?!

Les semaines passèrent, le guide était de moins en moins serein, et ses traits se métamorphosaient à mesure de leurs rencontres. Sa véhémence lassa l'ange et il décidait de prendre un peu de distance afin de mettre de l'ordre dans son âme de façon plus personnelle.
Ainsi, prenant son courage à deux mains, il lui annonça sa décision.
Oh tonnerre... Il finit de déchaîner les foudres...
On ne défiait pas le guide sur son territoire. On ne s'opposait pas à son jugement, car lui seul semblait connaître la vérité, il seul avait la connaissance du vrai et du faux.
La furie bondit alors toutes paroles blessantes dehors.
En quelques semaines, l'ange allait devenir un paria. D'un être angélique, il devenait un être manipulateur, un monstre profiteur et sans scrupule. La furie radia l'ange de l'Ordre de ceux qui veulent le bien de leur âme, colportait dans la contrée de sombres hérésies, à qui voulait bien l'entendre et il y avait preneurs. Les ragots font toujours le bonheur.

L'ange se sentit humilié. Humilié d'avoir fait confiance et être ainsi bafoué. Il n'osait plus se montrer de peur qu'on lui crache des injures, qu'on lui jette de mauvais regards. Il était à la fois en colère et profondément peiné.
Il voulut se venger, mais ce n'était pas digne d'un ange. Il pensa écrire un épître, alors son protecteur l'en dissuada, cela ne ferait que décupler les forces de la furie, que la sagesse était le silence.
Ce fut dur pour lui qui savait être vif parfois. Il se résigna.
Il pensa à ce qui lui était supérieur et sa pensée soudain s'apaisa.
Il pensa à cette justice divine, un mythe pour les hommes, mais une réalité pour les anges.
Une petite voix vint étouffer sa dernière colère, il eut un léger sourire.

Moralité de cette petite histoire...
De faire du mal, il en revient que du mal. On finit toujours par payer et parfois de tristes façons.
Alors soyez bons

7 commentaires:

Anonyme a dit…

le langage métaphorique et symbolique ne t'est pas étranger.
Bravo.
Qui sait lire et traduire ne peut que t'aimer un peu plus de cet amour fraternel et admirer ces débuts de sagesse...
Baisers chaleureux et un grand sourire ci-inclus.

Anonyme a dit…

Si le mal pouvait vous entendre et vous écouter, il ne s'appellerait plus ainsi... Mais vous avez raison, le mal appelle le mal... et on n'a toujours que ce que l'on mérite, finalement.
(Revenue parmi vous, je vois que vous avez été prolixe... alors je m'empresse de rattraper mon retard parmi toutes vos pages...)
Bien à vous... Catchou.

un ange passe a dit…

Merci Catchou pour votre retour parmi nous
j'espère sincèrement que tout va bien. Je n'ai plus accès à votre blog, y séjournez vous de nouveau ?!
à bientôt en tous cas.

Seb! a dit…

On ne récolte que ce que l'on sème... parfois tout de suite, parfois bien plus tard mais l'on fini toujours par recevoir le fruit de ce que l'on a planter...
Alors une attention juste, des paroles justes, une bonne dose d'empathie et de compassion et les fruits que nous cueillerons n'en seront que meilleur ;-)

un ange passe a dit…

et tant pis pour ceux qui ne l'onpas compris, ils nous auront fait du tord, mais ils seront remerciés à la hauteur de leur tord.
C'est un peu comme une justice des pauvres, c'est le titre que j'ai failli donné d'ailleurs.
Désolée de si peu visiter vos territoires, bcp de pb d'ordi à mon tour ! et un emploi du temps vacancier, houlala... débordant... et le repos dans tout cela !
merci pour ta visite ;-)

castor a dit…

Ne fais pas à autrui... A l'autre, ce qui signifie se soucier de l'autre, le voir, le respecter...Ce qui ne signifie pas que nous devons aimer tout le monde, ni être aimé de tout le monde. Et c'est souvent là, que ça coince.... Ne pas faire à autrui, ne pas dire du mal d'autrui, critiquer etc...
Chacun a le droit d'être ce qu'il est.
Il y a des règles de savoir vivre qui sont souvent des règles du plus élèmentaire bon sens, de politesse, qui permettent justement de vivre et d'évoluer en société, l'un avec l'autre, l'un près de l'autre, avec, parmi les autres..En bonne intelligence et réciprocité !
Respecter l'autre, c'est se respecter.
Bien à vous

un ange passe a dit…

Bonsoir Castor, je suis d'accord avec vous.
on ne peut aimer tout le monde et je le sais aujourd'hui, mais ce que j'entendais par là, c'est que je respecte le monde (sans forcément l'aimer) parce que je ne veux pas que l'on me fasse de mal !
Cette personne m'a fait très mal !
le monde peut bien être ce qu'il veut mais il faut qu'il sache que cette maxime qui date, n'est pas là pour rien... et je l'ai eu l'occasion de pouvoir le constater.
Une thérapeute en sa qualité se doit d'avoir un droit de réserve, le secret professionnel, elle a manqué à ces engagements...
Merci pour votre visite, à bientôt.