lundi 29 décembre 2008

Je suis bien...

Je vis sans montre...
Le jour tombe, il doit être un peu plus de cinq heures !
J'aime cette heure.
Ce n'est plus vraiment le jour et pas encore la nuit,
L'heure des loups comme on dit !

La fontaine est allumée, son clapotis meuble le silence de mon château.
Inlassablement, le diffuseur émet ses notes d'agrumes et de lavande, comme un hommage aux douces heures passées de l'été, celles que l'on ne veut pas laisser filer les longs soirs d'hiver.
Assise dans la pénombre, le chat vient roder, surpris par le semblant de vie, que mon retour occasionne.
Les lucioles jouent entre les branches fatiguées de mon sapin.
Ses petits éléments m'apportent douceur et réconfort.

Une flambée, un chocolat et mon livre...
L'esprit "Noëlesque" subsiste !

dimanche 28 décembre 2008


Il y a vingt ans,
Je découvrais Bouddha,
Et la douceur de ses enseignements,
Mais je ne les comprenais pas.

Puis ce matin...
Buvant mon café, au chaud dans mes draps si doux,
Musique zen pour dimanche matin frileux,
Le soleil inondant mon antre de ses rayons mordorés,
Mon regard perdu dans l'éveil de la nature,
Me délectant de ce suprême instant de bonheur,
Je compris celui-ci avec mon cœur.

"Tout dans le monde est douleur,
La douleur naît du désir,
Elle disparait si tout désir cesse."

Ma solitude si profonde, fut accompagnée, sans que je le sache, de la force de vie.
Ce matin, je me trouve un peu ridicule... ;-)
Ridicule, de m'être laissée déborder par tant de peine.
Ces désirs, sommes toutes, destructeurs, je les ai mis dans la poubelle de mon inconscient....
Désirs, chimères, caprices d'enfants...
Ce matin, j'ai grandi !

vendredi 26 décembre 2008

En chacun de nous sommeille Bouddha

une suprême beauté que je veux partager avec vous

jeudi 25 décembre 2008

Joyeux Noël !


Puissiez-vous partager une belle journée de joie et d'amour

lundi 22 décembre 2008

Rêve ou défi ?!

6:30
Un lundi, jour de congé
Trop tôt pour se réveiller,
Un café lyophilisé,
Et je mets en branle la machine à penser...

Bientôt la nouvelle année...
Et son lot de bonnes résolutions infondées !
Cette année, je ne suis pas concernée !
Cependant, au cœur de mes pensées,
La naissance d'un projet !

Pas simple,
Pour 2010 maintenant !
Mais il est né mon projet
Moi qui désespérais de ne point en trouver...

Je croise les doigts pour être de ma bonne étoile accompagnée,
Et au Rallye Aïcha des Gazelles participer !!!!

http://www.rallyeaichadesgazelles.com/

dimanche 21 décembre 2008

Le repos mérité de l'aventurière de la vie ;-)

Après une dure, mais gratifiante journée de travail...
Le monde pour un moment l'oublier...

Un bon bain...
Un bon bouquin...
Un verre de vin...

Je vais bien !

samedi 20 décembre 2008

Fable de l'Ange et du Colibri, ou la traversée en solitaire


Un petit oiseau de paradis, flânant dans mes Instants, survola mes écrits, en sifflotant, dans les airs de ce silencieux hiver.
"Bienheureuse solitude, que j'ai tant pleuré, tant maudite et qui m'a tout appris"

J'entendis son chant, et le regardait si beau, si pétillant.
Dans mon regard, je lui laissais mon désespoir, mon amertume et mon envie de fermer les yeux sur cette vie.
Assis sur une pierre, les ailes repliées, il vint se poser à mes côtés.
Le regard perdu au loin, je lui partageais ma peine.

" Un jour d'hiver, je suis tombé de mon nuage.
Le hasard fait bien les choses m'avait-on dit ! Alors j'en étais heureux.
Puis les années commencèrent à passer...
J'étais né sous le signe du solitaire, pas du sagittaire.
Plus tard, pour être plus près des miens, je me suis détourné de l'Amour de Notre Père et ma vie terrestre est devenue un enfer, comme une punition."
Aujourd'hui, petit Colibri, je te le dis...
Fermer mes yeux, m'allonger sur les mousses du Nord, là attendre que le froid s'empare de mon corps, de mon cœur puis de mon âme. Mes graines d'espoir ont gelé...
Ta joie, ta douceur, la sagesse et l'espoir du magicien qui t'accompagne parfois me sont inaccessibles, malgré mes efforts.
Doux petit oiseau, je te remercie pour ton jardin où il fait bon se poser, pour les plumes que tu échappes lorsque tu survoles mes Instants et...
Et je ferme là la porte de mon cœur, lui qui rêvait de panser ses plaies dans ces pages...

vendredi 19 décembre 2008

Après la pluie, le beau temps...


5:00 réveil,
Lumière allumée, le bip s'est déclenché...
Ho ! je me suis rendormie !

J'ai roulé dans la nuit, rien ni personne pour m'arrêter,
Aujourd'hui, je vais à l'école des anges !
Cloitrée dans la travée C, j'écoute d'une oreille distraite,
Je suis ailleurs...
Entre deux angéliques assoupissements , je réponds à une question, puis repars en pensée.

12:00 l'heure de s'évader pour de folles ripailles.
Quelle surprise, l'astre solaire nous honore de sa présence !
Après avoir été bénie par de glaciales et humides caresses,
Après avoir été perdue dans tant de sibyllines journées,
Je m'offrais à lui avec un intense plaisir,
Je lui laissais mon pale visage, fermant les yeux, attendant son doux baiser, je n'avais plus envie de rentrer...

15:00
10 sur 10, parfait !
Il faut que je me sauve pour le retrouver avant qu'il ne décline.
Je reste un moment les yeux fermés hors d'atteinte, sur mon nuage.
La communion, la paix profonde, à cet instant, je suis seule au monde, seule avec lui.
Plus un mot, seul le plaisir de le sentir s'attarder sur mes traits tendus, apprécier sa chaude volupté envelopper mon corps.

15:30, il faut que je rentre ...

Je vous raconte ma journée car elle fait écho à ma tristesse.
Cela fait trois jours que l'un des mes amis ne me parle plus.
Cela fait trois jours qu'il fait particulièrement froid et mauvais.
Cela fait trois jours, que je ne pense qu'à cette peine.
Cependant aujourd'hui, je n'y ai pas pensé, elle n'a fait que m'effleurer.
J'ai lâcher-prise et le soleil est apparu !

jeudi 18 décembre 2008

Besoin d'un sourire !

Pour un mal-entendu,
J'ai perdu ce qu'il y avait de beau,
L'amitié.

Le jour est tombé,
La nuit l'a remplacé,
La douceur s'est estompée,
La froideur s'est installée.

Fermer mes yeux,
Fermer mon cœur,
De nouveau... le cri d'une douleur !

Si seulement j'avais une baguette magique !
Transformer en beauté, tout de ma vie ;
Animer de joie, toutes mes journées ;
Remplir d'amour, tous mes instants.
Mais je n'en ai pas...

Je n'attendais juste qu'une présence, un sourire,
Un triste soir de décembre...

A toi mon ami, Jean-Yves.

mardi 16 décembre 2008

La minute bleue...


Je décrète ouverte la journée Personnelle de la Solitude !

Réflexion...

Le travail, c'est bon pour la santé...
Surtout mentale !

lundi 15 décembre 2008

La nuagerie...


Vue de mes ailes...


La vie est plus légère, et bien plus belle.


Nimbé de bleu, d'ici tout me paraît merveilleux.


Oublier les jours de pluie, ce camaïeu de gris...


Et plonger dans l'infini.

mercredi 10 décembre 2008

Demain, un autre monde


Les grandes ailes du vents,
Me portaient par delà les océans,
A travers le nouveau continent.

Pour une autre fuite,
Elles deviennent plus petites,
Le vieux monde ainsi m'est offert.

Entre joie et peur,
Là tout s'exprime mon cœur.
Entre désir et nostalgie,
Mon âme se ravie.

12 saisons à planer aussi loin que peut porter le regard,
12 saisons à me perdre en rêverie,
12 saisons que je garde précieusement au fond de mon âme.

Demain, je pars vers l'inconnu...

mardi 9 décembre 2008

Mon rêve est intact...

lundi 8 décembre 2008

En attendant Solenne...


Attendre quelqu'un, quelle bonne excuse...

J'ai prétexté l'attendre, pour me mettre à l'abri.
A l'abri du temps qui passe.
Pour un instant l'arrêter.

Un désir derrière la tête... le retrouver en tête à tête.
Solide, à me faire rêver.
Voyageur, à me mener à travers le monde.
Mystérieux, à me tenir en haleine.
L'évasion dans chacune de ses phrases.

Ho ! Solenne !
Il s'éclipse...

Le 6 décembre !


C'était mon jour...
8:30, réveil en fanfare...
A midi, je me voyais couronnée...

Gage du jour : porter le serre-tête dans les rues de Strasbourg et surtout ne pas l'enlever !
Pour veiller au bon respect de la consigne,
Je fus affublée dans mes déplacements urbains,
D'un redoutable gardien, fidèle compagnon de l'offreuse.

Le soir, contre toute attente,
Je me faisais traiter d'andouille pour avoir respecter la consigne...
En attendant, j'ai bien rigolé :-)

vendredi 5 décembre 2008

Jour J -1

Je suis excitée comme une petite fille...
Ce matin, j'ai 8 ans !

Je n'ai pas dormi de la nuit,
Peur de manquer le réveil,
Peur de ne pas avoir de place sur les ailes du vent.

Je m'étais décidée à reporter mon départ.
Il est 6h00, et puisque je ne dors pas, je pars...
J'ai tellement hâte de le voir !

Comment vous faire comprendre.
Pour une fois, une joie tellement intense m'envahit, m'étourdit !
Encore un rêve qui, dans quelques heures, deviendra réalité !

jeudi 4 décembre 2008

Saint Nicolas

Le plus beau jour de l'année est arrivé,
Je ne voudrais, pour rien, le manquer.

Pardonnez moi mais,
Je pars sur les ailes du vent,
Me glisser sous le blanc manteau de l'hiver
Me confondre dans les recoins gelés des contrées de l'Est.

Alors pour quelques jours,
Taire ma plume électronique,
M'émerveiller de lumières,
M'enivrer de vin chaud,
Me réchauffer de bonbons
Aiguiser mon troisième œil,
Et capturer celui qui fait battre mon cœur depuis 36 ans...

Le veilleur

mercredi 3 décembre 2008

Toi ma vieille amie…




La nuit était tombée, et avec elle la solitude et l’oubli.
Sournoise, elle ne laissait aucune place au doute.

Le soleil qui avait illuminé et chauffé la maison tout l’après-midi, avait disparu faisant désormais place à l’obscurité et à la froidure.
Assise dans le canapé blanc, elle alluma la lampe de la salle. La pale lueur de celle-ci, ajouta une note d’amertume.

Elle alluma le feu et se réfugia au pied de la cheminée de cette maison devenue trop grande, et désormais remplie de leur absence.
Elle avait allumé le feu plus par réconfort, que par nécessité.
Ce feu si chaud, si doux qu’elle ne partageait plus.

Puis sur une vieille chaise en bois, elle se posa, et attendit…
Mais qu’attendait-elle, dans son pyjama de flanelle.
Elle n’attendait rien, plus rien, depuis qu’elle s’était retrouvé seule au bord d’une route ensoleillée, un après midi d’été.
Pourtant, elle avait fait le ménage, comme dans l’attente d’une visite. Cette visite qui ne venait pas, qui viendrait peut-être jamais.
Soudain, tout lui revenait, tout se précipitait, un torrent de souvenirs la submergea. Elle n’entendrait plus ses rires, couchée dans la pelouse, elle ne verrait plus ses grands yeux bleus surpris et amusés de cueillir les framboises. Elle ne sentirait plus son regard serein posé sur elles, se délectant de leur complicité fruitière.

Alors, le flot insensé de ses pensées reprit de plus bel et revint l’envahir, martelant au fond de son crâne, au rythme du crépitement du feu et du roulement de la machine à laver.
Le chaos cérébral et infernal reprit sa cadence effrénée. Elle le laissait faire. C’était peine perdue d’aller à son encontre, elle avait bien comprit son manège pour l’avoir usé la semaine précédente.

Elle mit la tête entre ses mains, inspira profondément, se laissant bercer par le balancement de son corps aux abois et de ses pleurs.
Elle pleurait, comme un signe du destin !
Le mal sortait, quittant son pauvre corps meurtri par tant de douleurs et d’incompréhension.

Le passé s’écoulait chaud et salé sur ses lèvres,
Un courant d’air effleura sa joue.
Elle eut un sourire, comme une promesse de beaux après-midis ensoleillés.
Un jour, cette vieille amie quitterait sa maison.

Songe, révélation...

Ce parfum mystique et cette douce chaleur,

N'était autre que le phantasme d'une présence désirée...

mardi 2 décembre 2008

Songe, suite...

Le parfum envoutant qui planait dans mes airs, s'est évaporé !

La douce chaleur sur mon visage n'est plus !

Aurais-je révélé un secret ?

samedi 29 novembre 2008

Songe...

Il y a toujours cette odeur d'encens indien qui plane dans mes airs, comme un parfum mystique.

Il y a toujours cette douce chaleur qui caresse mon visage, comme une tendre présence.

Alors mon cœur s'interroge !

les Voeux sont faits !

Pluie de soleil


J'aime cet instant, où la pluie et le soleil se rencontrent.
Comme un évènement improbable, ils s'épousent l'un l'autre dans le domaine infini de l'univers.
L'impossible devient alors possible.

La pluie étire ses bras délicats, pour l'entourer de volupté, et son visage voiler.
Les fines gouttes d'eau perlent sur mon visage, leur fraîcheur fait fi de la discrète chaleur de ce soleil.
Il me semble être le témoin d'un amour impossible.

N'ai-je le temps d'écrire ces quelques lignes, qu'elle a cessé...


Ombre sur toile



vendredi 28 novembre 2008

La minute bleue...

Qu'y a-t-il de plus triste
qu'un cœur qui se dessèche, se flétrit à s'enlaidir ?

jeudi 27 novembre 2008





"Avec l'écoute profonde et la parole aimante,
La communication devient possible.
Et si la communication devient possible,
La paix en sera le fruit.

[ Thich Nhat Hanh ]



mardi 25 novembre 2008


L'Amour inconditionnel n'est que l'expression du Divin.

lundi 24 novembre 2008

25 sous

Un jour, un commerçant,
En me rendant ma monnaie,
Me donna un 25 sous orné d'une rose du souvenir.

Samedi, le porte-monnaie ouvert,
Je perdis ce 25 sous, si beau dans le sac d'une amie...
Attristée, je lui dis que j'y tenais, parce que je le trouvais beau !

Aujourd'hui quelle nouvelle,
Mon 25 sous va arriver par la poste.

Quel bonheur !

Moralité : le bonheur tient à peu de chose

dimanche 23 novembre 2008

Première neige

Fable des cinq Sages

Il y a un an de cela,
Un Messager me montrait du bout du doigt la Voie, afin que je m'y engage.
La Voie de ce bonheur si fragile et dont il faut toujours prendre soin.
Ses enseignements allaient être violents et douloureux, mais au combien nécessaires.
L'hiver passa...

Puis avec le printemps, une belle Perle emboita le pas de ce doux Messager, me tendant un "piège de bien-être" et l'aventure sur cette Voie pouvait commencer.

Car avec l'été, le Guide allait arriver...
Douce et calme, elle me tient la main, lorsque la violence et la douleur se liguent contre moi.
D'un sourire, elle apaise mon chaos, et sort mon âme de ses nébuleux égarements.

L'automne m'offrit ce qu'il avait de plus beau, un Protecteur.
Bel ami, d'une infinie tendresse, m'apportant réconfort et soutien, par un simple regard, par une chaleureuse embrassade.
Sa seule présence est un cadeau de la vie.

A mesure que l'automne avance, un Magicien m'accompagne avec douceur et discrétion.
Sa virtuelle présence enchante mes journées par des cascades de couleurs et de sages paroles, qui me font retrouver ce que j'ai égaré dans les méandres de mon âme bouleversée.
Il y a ce sourire qu'il réussit à faire naître à chaque page tournée.

Cette année, riche dans son cheminement n'aurait pas été si belle, si intense, si encourageant, si ces cinq Sages ne m'avaient pas guidée chacun à leur manière sur la Voie.
La plus belle année de ma vie...

jeudi 20 novembre 2008

Infernale spirale

Depuis quelques jours mon cerveau ne répond plus.

Il est en roue libre...
Il m'impose un roulement continu et incontrôlable,
M'interdisant toutes réflexions spirituelles, tout calme physique.

Moi qui pensait me libérer de son emprise,
Voilà qu'elle se fait plus violente, plus dense, et plus précise.

Il est difficile de lutter contre cette machine infernale qui tourne sans accrocs. Plus elle tourne, plus elle prend de l'ampleur.

Aujourd'hui, j'ai pourtant essayer de lui mettre des battons dans les roues !
Les meilleures mains sont venues adoucir mes chairs meurtries,
Les plus belles paroles sont venues apaiser mes douleurs,
Les plus belles images sont venues calmer la machine qui s'emballait
Néanmoins, ce soir, seule face à cette machination,
Je pleurs !

De tristesse, devant mon incapacité à lui faire face et à la calmer.
De joie, parce que l'espace de quelques minutes, je ne l'ai pas laissé m'envahir.

Dans cette vie, des êtres de douceur m'encouragent à lutter pacifiquement.
A vous, merveilleuses personnes ,
Je vous dis merci pour votre très précieuse présence.

A Erica, Jean-Yves et Sébastien.

lundi 17 novembre 2008

La couche du magicien


















On peut parfois l'apercevoir se prélasser,
Sur la délicate mousse des contrées Nord,
Doucement réveillé par les elfes, afin qu'il regagne le Territoire Sud.
Nous lui souhaitons une belle journée !
A demain.

Meurtre avec préméditation











Bien décidée à en finir,
(pour aujourd'hui)
Avec mes pensées assassines,
Très déterminée,
J'ai coulé un bain
Et je les ai noyées.

Immergée dans les eaux "lavendées", de mon refuge aquatique,
J'ai essayé de retrouver ma sérénité égarée.
Marasme cortexien, doute, certitude, subtil cocktail...

Je n'arrive plus à écrire
Mon inspiration s'est faite la belle,
Je tire mon regard par la queue pour qu'il ne se sauve,
Quel enfer, ce vide créatif !

samedi 15 novembre 2008

Leçon de style


Rencontre de deux gouttes dans une rue végétale,
Flou de la passion environnante et myriade de passants liquides...
Comme une "histoire d'Eau"

[ Sébastien ]

Merci pour ta belle visite !

vendredi 14 novembre 2008


Garder le cap, malgré l'adversité !
Aller jusqu'au bout de la course,
Sans jamais douter.

pensée du jour

L'ignorance tue.

[moi-même]

jeudi 13 novembre 2008

Quand le Yin fait place au Yang...

A une heure bien matinale (du moins en ce qui me concerne !),
J’ai pris la route pour la capitale !

Écoutant les vocalises du marchand de sable, pour la bonne humeur,
Je filais à travers la campagne à peine éveillée, ces ombres encore pleines de rosée.

Quand tout à coup, au détour d’un petit village envahi de brume, un spectacle m’émerveilla.
Elle m’est apparue, amoureusement blottie entre les draps nuageux, que lui avait offert la nuit,
Rondement diaphane, elle semblait m’espérer, suspendue à ma surprise.

Dans cet intime moment d’émerveillement,
Je réalisais toute la splendeur de l’Univers,
Toute la puissance de cette nature.
Alors que je me perdais en contemplation, l’Ange de l’Est vint caresser mon épaule, m’invitant à me défaire de ce beau côté Yin de la vie, pour me demander de délecter mon regard de la féérie qui s’installait.

Une explosion de roses, zébrée d’oranges, soulignée de jaune…
Parfaite opposition à ces nuances de gris perle qui s’évaporaient pour s’unir aux premiers rayons.

Parfaitement installée entre les deux, je ne pouvais me résigner à la voir disparaitre, sans m’enthousiasmer de le voir s’élever.

Tirailler entre tristesse et allégresse, je cheminais le sourire aux lèvres, remerciant mes yeux, mon cœur et mon âme d’avoir apprécié ce furtif instant de magie

Je n’ai qu’un regret...
Que tes yeux n’aient pu voir toute cette symphonie,
Et que les miens n' aient pu en lire toute leur poésie.

mercredi 12 novembre 2008

citation

















«
Si toute vie va inévitablement vers sa fin,
Nous devons durant la nôtre,
La colorier avec nos couleurs d’amour et d’espoir. »

[ Marc Chagall ]

Pensée... dédiée

Le bonheur véritable réside dans ces qualités spirituelles que sont l'amour et la compassion,
La patience, la tolérance, le pardon et l'humilité.
Ce sont elles qui procurent le bonheur, pour soi et pour les autres.

[ Essence de la sagesse ]

Yin Yang

...suite

J'ai ôté ma couette...

Le froid ne mit pas longtemps à se faire sentir.
Désirant embrasser les formes de mon corps alangui,
Que les draps épousaient jalousement comme un amant.

Entortiller de douceur,
La fermeté de mon corps soumis à la fraîcheur
Et les frissons qui le parcouraient,
Ne laissait présager qu'un mauvais moment à passer,
Durant lequel, je ne trouverais pas le sommeil.

J'ai remis ma couette !
Encore une nuit,
A marcher dans ce vide nocturne.

Le ciel est clair et quelques rares étoiles scintillent furtivement,
tel un hésitant cheminement lumineux, dont la discrète lueur guiderait cette nouvelle errance,
Si pâles qu'elles ne veulent réveiller les biens heureux auxquels je pense.

Tout est calme dehors, la vie même semble dormir.

Ai-je peur de manquer son retour ?
Puisque dormir, c'est mourir un peu !

Ai-je trop anticipé l'arrivée du froid ?
Ce froid qui me redonne la vie, quand il en enlève bien d'autres !

Ma raison ou ma couette me le diront !
J'écris ces quelques mots pour alléger mon esprit,
Je bois un peu d'eau citronnée.
Sentir sa fraîcheur couler le long de mon œsophage, déferler tel un torrent à la fonte des neiges,
Sentir mon estomac envahit par sa "pétillance", telle une cascade,
Apaisera peut-être mes pensées, jusqu'à 6 : 00...
Je l'espère !

mardi 11 novembre 2008

Le visiteur...


IL arrive par surprise,
Et repart toujours sur la pointe des pieds.

A pas feutrés, il arrête le temps.
Il embrase mes pensées de douceur, de lumière, de magie.
IL attend mon sourire, puis disparait, jusqu'au lendemain.

En quelques minutes, il enchante ma journée.
Sa virtuelle visite est un baume pour mon âme, une douceur pour mon cœur.

Respect...

Petit fantôme


Un petit bout de femme
Se promène dans les couloirs de ma mémoire.

Je voudrais lui ouvrir la porte de ma liberté,
Mais j'ai perdu la clé !

S'il te plait, aide moi à la retrouver,
Et pars jouer à l'heure de la rosée.

S'il te plait, laisse moi reprendre le cours de ma vie !
Je t'aime, Manon...

Plaisirs du froid


23 : 00
Voici venu le temps de faire mon lit,
Et de me rendre dans les vignes du Seigneur.

L'humidité s'est invitée dans ma maison,
Et avec elle, l'heure de la chaleur.

Avec joie, je sors les draps en polaire,
Et pense déjà à l'instant où je me glisserai entre.

Le chat, jouant de sa blancheur, se cache dans mes plumes.
C'est à contre cœur que je l'en déloge.

Ultime artifice, un pyjama de flanelle,
Que je dépose au pied de mon lit.

Assise en tailleur, le chat se love dans le creux de mes jambes,
Un ronronnement, plaisir partagé.

Enfin,
Mon impatience trouve son terme.
Entourée de tant de douceur, couverte de mon nuage de plumes,
Nue, abandonnée à la moelleure et à la douceur "literienne",
Je déguste le meilleur moment de ma journée.

lundi 10 novembre 2008

Bol d'air


Le jour est tombé, camouflant ainsi les défauts de la vie.
Enveloppée de mon mouton, un verre de Baume de Venise à la main...
Ce soir, je suis assise dans le jardin et j'attends...

J'écoute... le murmure des branches nues fouettées par le vent, le sifflement des sapins comme une lamentation s'envolant vers le nord.
Le vent gémit, sa complainte sourde et inquiétante, se fait plus violente à mesure que la nuit avance.

Je regarde... les nuages qui défilent au dessus de moi, dans une course effrénée, un camaïeu de gris qu'éclairent les lointaines lueurs de la ville.
De temps à autre, un rayon de lune laisse apparaître mon jardin à l'abandon.

Je sens... le vent qui me décoiffe, l'air frais sur mon visage.
Cet air chargé d'odeur de pluie à venir, de senteurs de feuilles en décomposition.

Le vent tourne autour de moi, m'effleure de ses froides caresses.
Il me semble que je regarde ma vie.
J'ai froid, il faut que je rentre !

Nostalgie



Nostalgie, tu es restée accrochée à mon âme.
Ta douceur de vivre, ton enchantement font toujours battre mon cœur.
Te reverrais-je, certainement !
Te revivrais-je, c'est bien moins certain, pourtant Dieu que je t'aime...

Arrêt

Courir le monde sans relâche et finir par ne plus voir de quoi il est fait.
Perdre de vue, l'essentiel... la beauté de la vie et des êtres qui la peuplent
Vagabonder dans ma vision embrumée,
Croire que tout n'est que mal et que dans mon Monde, il y fait bon vivre
Mon esprit sans repos s'est perdu dans un monde étriqué, où ne vivent que déchéance et solitude.

M'arrêter un instant et dormir.
Faire un stop et oser entrer dans un autre continuum espace-temps.

Cet arrêt...

Ce matin je le fais ! et réalise que...
Une jeune femme m'a éblouie par sa grande humanité,
Une autre m'a allégée le cœur par ses rires,
Un homme m'a prise sous son aile et m'a racontée la vie sans heurs ni violence.

A toi, Demoiselle du Sud-Ouest
A toi Dame des Îles,
A toi Bel homme de nos contrées,
Je vous dis merci d'avoir traversé cet océan d'amertume et de l'avoir embelli de vos belles présences.

Mais ils ne sont pas les seuls...
Hier soir, une amie me soutenait dans ma fatigue émotive
Ce matin, un magicien a envoyé un message à qui voudra bien l'entendre,
Ce message m'a touché, m'a interloqué.

Il fait gris aujourd'hui, un gris de plomb pourtant tout ce petit monde m'apporte du soleil dans mon petit cœur et je me dis que je dois me battre pour le garder, mais c'est si fragile.
Le bonheur est comme une coquille d'œuf.

mercredi 5 novembre 2008

Tout juste éclose et tombée de mon nuage,
Les ailes encore humides et je tremble,
de froid, de peur...
J'arrive au monde et le peu que j'en ai vu ne me donne pas la force de vouloir en voir plus
J'ai peur de la vie, de la vivre.
Je donnerais des millions pour retourner d'où je viens !

M'assoir sur mon nuage et contempler la vie d'en haut,
Sentir le vent sur mon visage et ....
Rêver...
Jouir de cette nature qui me ravie tant.
Être libre de toutes pensées

Ne plus avoir de préoccupations,
Ne plus avoir mal des soucis des uns et des autres.
Ne plus souffrir et voler aux grès des vents, sans accroches, sans attaches

Partir...

mardi 4 novembre 2008

2 :30

Un retournement insomniaque bouscule une fois de trop mon pauvre compagnon d'infortune !
Jusqu'ici, très patient face à mes voltes faces, il entame le rituel de lissage de sa fourrure, que je parcoure en espérant le sommeil.
Ce sommeil qui se fait désirer aujourd'hui.
Ce sommeil qui plonge Marcel dans la béatitude et que j'envie.

Je ne peux me résigner à succomber aux élixirs de Morphée.
Il y a deux anges à ne pas oublier !

Alors, je décide de prendre ma plume et me convaincs de coucher mes pensées.
Arrêtera-elle leurs divagations nocturnes, les empêchera-t-elle de courir à tord et travers dans le vaste champs de mon cortex, reposera-t-elle mon esprit vagabond, qui ne trouve le repos en cette belle nuit étoilée ?

Je pense à tout, à vous et à ce flou qui fait la vie !

Dans le silence de la nuit, seul le grattement de mon feutre est perceptible, parfois masqué par les dégoulinades de bulles gastriques de lait chaud.

Penser : triste activité pour heure tardive...
Mon château ne me protège plus,
Mes yeux se ferment sur mon cœur,
Mon regard ne peut plus s'exprimer,
Ma volonté ne veut agir et,
Ma parole me fuit...

Où vais-je ?

Je suis sous l'emprise de mon remue-méninges cérébral, victime de son harcèlement neuronal, prisonnière de ma boite à penser !
Que faire ?

Écrire pour ne plus penser
Penser pour écrire !
L'angoisse de voir ces heures défiler sans pouvoir les arrêter...

Marcel, dans son infinie patience, m'offre un ronronnement apaisant et m'invite à la même sérénité...
Je vais me coucher !

mercredi 29 octobre 2008

La vie tient à peu de chose....

Songe d'une femme

Fait froid....

ils vous vont si bien...

Message à un magicien

Un jour, un magicien
A croisé mon virtuel chemin...

Il y a laissé quelques empreintes magiques,
Qui dans mes jours mélancoliques,
Me sortent de ma tanière.

Quand je sens cette si belle nature,
Briller sous les feux timides du Nord,
Scintiller sous les délicates perles de rosée,
Amoureusement lovée dans son épais brouillard,
Même les yeux clos,
Je pense à ce Magicien venu du Sud...

Cher magicien, fais moi toujours rêver avec ta sensibilité visuelle...

Son clin d'oeil...

lundi 27 octobre 2008

Partir pour mieux revenir...

Je le pensais avant de revenir...

Celui qui a inventé cette expression était ou fou ou amoureux !

Les parenthèses de vie font du bien,
Seulement elles sont tellement éphémères qu'elles ne laissent qu'un soupçon de douceur
Telles des empreintes dans le sable, doucement effacées par la mer.

J'ai parcouru des kilomètres, traversé l'Atlantique...
Pour revenir l'âme en peine...
En fuyant une fois encore mes sentiments,
Pensant que l'océan laverait mes peines dans ses tempêtes
Qu'il polirait ma douleur à renfort de grandes vagues...

Quelle naïve je fais !
Naïve parce que cette tristesse n'est rien face au mal qui m'emprisonne aujourd'hui
La colère au ventre, je réalise la violence et l'ampleur du combat à mener.
Aurais-je la force de combattre ces vieux démons, fantômes de mon âme, compagnons d'infortune ?

Solitude...

vendredi 24 octobre 2008

A toi, mon tendre ami, mon tendre amour

La nuit est claire, j'en ai profité pour passer par le jardin.
L'herbe était mouillée et j'avais froid. Ce froid, sensation de vide, plus qu'une sensation physique, pourtant je me promène avec mon mouton !
Je crois que j'ai fait peur au chat !

Par les fenêtres du séjour, je t'ai regardé, être là sans être là, souriant parce qu'il le fallait...
Je t'ai vu perdu dans le marasme de tes pensées et j'en suis désolée.
Celles qui reviennent en boucle, qui martèlent, celles qui te font souffrir, teintées d'incompréhension et que je hais.

Tu écoutes tout d'une oreille distraite, mais m'entends-tu penser à toi ?!

Je suis passé près de toi, je me suis tenue à tes côtés, ai caressé ton visage, tenu ta main...
As-tu senti mon passage, ce petit souffle, je crois que non...
Je me suis éloignée de toi, les larmes aux yeux.
Dans tes errances, m'as-tu croisée ? Pourtant tu as posé ton regard sur moi !
Assise dans le canapé, près de l'entrée, j'attends le moment où je vais trouver le courage de partir, de te quitter physiquement pour quelques jours.

J'ai mal de sentir ton mal.

Parce que tu es une BELLE PERSONNE, GÉNÉREUSE ET BONNE,
je te demande de PRENDRE GRAND SOIN DE TOI,
parce que tu le mérites plus que tu ne le penses.
Cesse de penser aux autres,
pense à toi et donne toi cet amour que tu n'arrives pas à donner,
tu es la meilleure personne pour le recevoir !


Continue de mettre tes beaux yeux verts en valeur, ils te vont si bien !

Même si demain je traverse l'Atlantique, mes pensées voleront autour de toi, t'entoureront de chaleur, de douceur et de tendresse.
Je n'écris pas cela pour te consoler, je l'écris parce que le pense.
L'énergie est la plus belle des inventions.

Peu importe où je suis, même ailleurs, même si je ne suis pas avec toi, à côté de toi, JE T'AIME, N'OUBLIE PAS.

jeudi 23 octobre 2008

Veux-tu un chocolat ?


Douceur pour douleur,
Solitude pour refuge,
A nos cœurs meurtris.

une nuit d'automne à Ispahan...

Zizou, le nomade

Mon trouble

Pourtant, il fait si beau au dehors de mon cœur !

Les couleurs de l'automne me ravissent chaque jour d'avantage,
Pourtant, je me noie dans les tourments de mon cœur...

Ce même cœur qui apporte tant de joie, tant de rires,
Aujourd'hui, il pleure d'apporter peine, et chagrin...

Je sens dans les moindres recoins de ce muscle merveilleux,
la douleur et les larmes versées de cet homme "inordinaire".

Que faire ?!
Me mettre en boule et attendre que l'orage passe...
Partir en guerre contre ce sentiment d'injustice
Ou suivre la sagesse des anges !
Accueillir avec douceur et humilité la tempête qui fait rage et dire merci.

Dire merci, merci à qui ?
A la vie !
Elle peut être aussi dure qu'elle est douce,
Pourtant ses moments de dureté,
Lorsque l'on ouvre son cœur avec Sincérité,
Nous apportent la PAIX.

Alors je crois que je vais suivre leur sagesse...
A toi, mon tendre Ami.

mercredi 22 octobre 2008

Trouble...