samedi 2 mai 2009

8 : 30
Je ne suis pas décidée à affronter la vie,
Je me fais un café, puis retourne me coucher,
Ouverture de la boite à pensées....

Mon regard se perd dans le vert.
Contemplation soudain interrompue par une pensée comète ! Elle a laissé sur son passage des poussières-pensées !
Je les suis et... je bascule !

Un petit oiseau, aidé de messagers, a déposé dans ma boite messagère, un petit paquet. Perdu entre les diverses enveloppes, je l'examine, je m'interroge. Qui a pu m'envoyer un cadeau ?!
Je rentre vite dans mon château, à l'abri des regards, de la vie, et décachète cet étrange petit paquet. Le mystère, la curiosité animent mes mains fébriles.
C'est par un jour d'avril que Noël m'était redonné !
Je souris, j'avais oublié !
Deux petits livres attendaient patiemment, dans leur enveloppe douce et matelassée, mon retour, attendaient patiemment que je daigne m'intéresser à mon cube métallique.

Les mots du petit oiseau allaient courir entre mes mains, s'offrir à mon regard. J'allais pouvoir toucher la finesse de ses pensées, me réjouir de sa magie et m'émouvoir à la douceur de son cœur.

Mais le temps m'avala, me retenant prisonnière dans sa spirale infernale ; m'entrainant dans sa course folle et m'interdisant le moindre havre de paix. Cependant les mots de l'oiseau m'accompagnaient travers les airs, bravaient les turbulences de ciel clair blottis au fond de la besace ; telle une arme pour vaincre Chronos.
Au petit oiseau, je laissais ce message : "Il faut que je trouve cinq minutes pour me poser et m'arrêter !" Mais comment faire, dans cette course effrénée ?!

8 : 35
Après mon café, les mots du petit oiseau,
Sur mon nuage, se sont invités,
Entre mes doigts se sont glissés.
Entre larmes et sourires, m'ont émue, ils m'ont touchée.
La douceur d'une aïeule, de Mémé...
Je l'avais oubliée, ma Mémé...
Et je l'ai retrouvée !

Ce petit coquelicot que j'aime, parce que fleur tant aimée, d'un être que j'ai tant aimé, le voir m'y faire penser.
Son apparente solitude, comme si elle était mienne. Le cœur de ce pauvre homme que je pleurs tous les jours...

Lorsque j'ai reposé, sur le table de chevet, les mots de ce bel oiseau, une larme est venue rencontrer un sourire, une pensée s'est envolée pour le féliciter.
Merci !

Mes émotions se sont trouvées dans ses pages, au bout de cette ligne...
Psitt ! Cliquer sur les trois petits points pour suivre ma pensée ;-)

1 commentaire:

Un petit oiseau a dit…

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOH... ben ça alors ! tu as écrit ce long article tout exprès !

Merci beaucoup Petit Ange... là je suis tellement surprise et comblée (et fatiguée) que je ne trouve rien à ajouter que ce "MERCI", mais je reviendrai. C'est mon Ange à moi qui a dû m'envoyer chez toi ce soir, ça m'a fait un bien fou de lire tes mots. Merci merci et encore merci...
je vais me coucher enveloppée dans tes plumes...
et je sais que cette nuit, je vais bien dormir et faire de doux rêves.