Il fait beau pourtant l'automne s'annonce doucement...
Les jours vont raccourcir, et les nuits devenir interminables...
Les longues heures du soir vont s'étirer en une solitude étouffante.
Chacun enfermé chez soi, à l'abri du froid de l'hiver qui viendra,
Chacun enfermé en soi, à l'abri du froid humain qui étend ses cruelles mânes...
Courir le monde et oublier...
Oublier que nous sommes poursuivis par cet égarement.
Égarement de nous-même face à nous-mêmes...
Égarement puis viendra l'épurement !
Dialyse de la pensée, de son penseur...
Tous unis dans le même gouffre, celui de l'unicité !
Oubliés la fantaisie et l'originalité,
Et n'être qu'un pour le pire !
Laisser le meilleur s'envoler pour l'Éternité...
Beau comme un ange qui n'aurait pas fini de grandir,
Fragile comme une jeune plume à peine déployée.
Et pleurer la magie de la différence !
samedi 12 septembre 2009
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2 commentaires:
Nona, serait il possible d'avoir la version optimiste de cette ode au pessimisme? Ne vois tu pas que tu vas avoir enfin de la neige?
Ah comme il est difficile d'être heureux de ce que l'on a, de ce qui passe à portée de main... demain est un autre jour et hier est dans le passé le tout c'est de le laisser à sa place. Je t'embrasse avec des pensées pleines de tendresse d'espoir et de sourires.
Beau et triste, magie blanche et magie noire... yin et yang avec un ange au milieu ;-)
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