samedi 28 mars 2009

[ confrontation ] [ acceptation ]

La mélancolie m'a prise par surprise,
Alors j'ai pris mes ailes à mon cou...
Je suis allée glisser sur les vents "ouestiens",
Je suis allée chauffer mon âme aux derniers feux, luttant contre l'inexorable avancée des ténèbres.

Assise sur un nuage gris de pluie, j'ai crié ma déception.
Assise sur un nuage gris de pluie, j'ai exsudé ma peine.
Assise sur un nuage gris de pluie, j'ai regardé le monde.
Assise sur un nuage gris de pluie, j'ai pleuré sa désolation...

Je n'avais imaginé autant de peine !
Le regard perdu dans la magie "nuagienne", mon cœur, mon âme se sont confrontés à la réalité.
La triste réalité des humains qui ont perdu la magie et qui la refusent si elle se présente.
Ce refus m'est tellement douloureux.
Comment décliner une telle invitation onirique, sans la moindre considération ?

Si le rêve s'efface alors le monde des hommes se meurt...
De mon nuage ce soir, je pleurs de devoir ACCEPTER cette réalité.

1 commentaire:

Seb! a dit…

Les ténèbres n'avancent que si nous laissons nos lumières s'éteindre. Ce feu sacré qui brûle en chacun de nous et qui illumine les sages décisions... que ton nuage gris devienne immaculé, que la pluie laisse place au printemps ce que les petits mots d'un lointain magicien peuvent être à ton cœur... un soleil porteur d'un peu plus de lumière et de chaleur ;-)