dimanche 28 février 2010

Les temps modernes !

Parce que mon "château" est vétuste, je suis contraint de garder les volets fermés (le vent s'engouffre, le froid s'immisce, et plein d'arbres autour) !
Parce je suis dans le noir, c'est à la lueur d'un chandelier en étain (paré de bougies d'un grand marchand de meubles suédois !), sur une feuille de papier, trouvée en toute hâte dans le recyclage, muni d'un stylo (certainement "Made in China") que je couche cette pensée ("Made in Moi") !
Après une nuit d'épouvantables bourrasques sudistes, accompagnées de lugubres sifflements tempétueux, d'éclairs déchirants la morte campagne, la vie moderne, Ma vie d'humain moderne se trouvait désorganisée.

Ma première pensée, que faire ?! Sans électricité !...

Sans électricité !...
... C'est... Ne plus voir ! C'est s'aventurer à tâtons dans des lieux pourtant familiers, en ayant perdus ses repères !

... C'est... Plus de chauffage ! Pas grave, un bon pull, une très bonne paire de chaussettes, pis il y a la cheminée (non ! trop risqué, trop de vent !), re-pas grave, il y a le poêle à pétrole !

Le cheminement lumineux de l'escalier !

... C'est... Plus de frigo, plus de plaque électrique, plus de cafetière, plus de bouilloire...
Qu'est ce que je vais manger ?! L'enfer, en un mot !!!
Une salade composée, ça ne me fera pas de mal ! Heureusement que j'ai fait des crêpes hier !
(note pour plus tard : penser à acheter un réchaud de camping, on ne sait jamais !)


Sauce salade citronnée, pour aller avec le saumon,
c'est meilleur, non ?!

... C'est... Plus tous ces appareils ménagers qui nous facilitent la vie (aspirateur, lave-linge...).
Oh ! Quelle tristesse, je vais devoir procrastiner sans regret ;-D

... C'est plus de musique, plus de télévision... enfin un peu de silence, les craquements de la maison (sa vie), c'est bon ! Enfin une bonne excuse pour lire, dessiner, rêver !

... C'est... Plus de téléphone, plus d'Internet. Quoi ?!!!!
Et là c'est le drame !!!!
C'est... C'est être coupé du monde !!! Oh non !!!!!!! (cri déchirant d'horreur et de désespoir)

A peine remis de mon chaos moderne, une seconde vague d'émotion foudroyait mon cortex !
Imaginez vous seul au bout du chemin, les éléments déferlant autour de vous, seul à l'"abri" dans votre "château" !
Seul !... Seul !
Plus personne avec qui communiquer, pour vous aider... L'horreur absolue, dans une époque régentée par l'ultra communication !

L'effroi de ma pensée évaporé, la douceur d'une évidence vint à moi !
SIMPLICITÉ... comme un mot magique, chuchoté à mon oreille par la fée Silence.

A la lueur des mes chandeliers, dans le silence impérieux de mon "château", j'allais me trouver immergé hors du temps.
Coupure involontaire avec la vie moderne.
Conscience hallucinante de notre aliénation électrique !

Je n'ai pas de montre, le four n'affiche plus l'heure, mon estomac se tord en grondements caverneux ; ce doit être l'heure de manger ! Éclairer le frigo à la bougie et préparer une salade composée !
Une pensée sourire : j'ai hâte de retrouver l'électricité pour partager cela avec vous ! ;-D

P.-S. pour la petite histoire, cette coupure a duré plus de trois heures. Trois heures d'incertitude (lorsque l'on vit dans la campagne profonde). Et bien lorsque l'électricité est revenue, j'ai tout éteint, ouvert les volets (la tempête était passée) et fait comme si je n'avais pas vu son retour ! En bruit de fond, le frigo et son ronron...

P.-S. mon "château" n'est pas vraiment un château, c'est une vieille maison qui, un jour est devenue trop grande...

jeudi 25 février 2010

Un dernier truc à régler...

Avant de partir !

Le jour de ma naissance,
On m'eut dit qu'ici était ma maison,
Qu'ici, je serais toujours le bienvenu,
Peu importait la raison.

Alors, je suis venu.
Elle m'attendait douce et bienveillante,
Les bras ouverts comme à chaque fois.
Avec le temps,
Une douleur était apparue !
Sourde, elle devenait violente.

Dans la fraicheur naissante d'un matin pesant,
Le cœur accablé, je quittais cette vie donnée,
Sans attente, ni regret.

L'empreinte de Dieu.
Trop lourde en ce jour,
Me fit pleurer, me fit douter.

Je vagabondais

Tiraillé entre sentiments divins et humains,
Entre deux... Je me perdais...
Comment pouvait-on décider pour moi ?

Son déclin, mon déclin...
Mon errance n'avait de fin...

Le jour était tombé,
Avec lui, la clameur de mon cœur aux abois.

Glisser dans le silence de l'air,
Enfin un peu de paix.
C'est beau une ville la nuit...

trois en un


L'air, l'eau, la terre

mercredi 24 février 2010


- On est un peu seul dans le désert...

- On est seul aussi chez les hommes, dit le serpent.

[ Antoine de Saint-Exupéry ]

vendredi 19 février 2010

à mon doux magicien...

Je t'attendais sur les bords du Styx,
Toi mon beau Phénix...


De ma douceur angélique,
Je te rendrai ton influx magique.

Je t'attendrai...
Et la magie mon rêve sera tienne.
Le long de l'azur infini, je glisserai en ton honneur.
Le vert de mes yeux couvrira ton monde qui n'est plus,
Jusqu'à sa renaissance.
Ton esprit à jamais dans mon sillon...
à mon magicien
cliquer sur le bout de la ligne,
pour lui rendre une dernière visite...

dimanche 14 février 2010

una giornata a Venezia...

Du rêve à la réalité,
Il n'y a qu'un battement d'ailes !

Des années que j'attendais ce moment.
Deux mois que je trépignais d'impatience!

10h... Je me posais en douceur, sur le bord de la lagune... Encore quelques heures de patience... Je m'apprêtais à changer de continuum espace-temps ! Le temps allait s'arrêter. J'allais... Pénétrer dans la féérie. Disparaître dans un rêve, éveillé ! Fouler un sol millénaire, chargé d'histoires romanesques.
Me faire surprendre par le plaisir simple du bonheur, ce bonheur intime niché au creux de mon âme et retrouver ma joie d'enfant !

Venise, un autre jour sur Terre...
12h... Partager un bon repas dans la joie et les rires, d'une cantine vénitienne. Mon impatience touchait à son paroxysme... J'avais bien de la misère à tenir mes pieds tranquilles... Le repas était terminé, l'addition payée, on pouvait lâcher le fauve... Fiévreux, je commençais à déambuler aux hasard des rues !

Surpris par le feu !
Mon rêve devenait réalité !

L'excitation me transportait, guidait mes pas...
Piazza San Marco !

Délicatement parés,
Les créateurs de magie flânaient ,
Promenant leurs somptueux vêtements,
Sous le splendide soleil d'hiver.

Je cheminais les yeux grands ouverts.
A mesure que j'avançais,
Leur délicatesse s'offrait à mon regard...

Animant mon âme de curiosité, de complicité !
Ils s'offraient à moi avec pudeur.
../..

lundi 8 février 2010

Je m'étais promise de ne pas écrire sur la lâcheté. Je m'étais promise de ne pas déverser sur ce pauvre monde, un peu plus de laideur, mais les facéties de la vie m'ont poussée de la surprise à la colère...

comme lâcheté !
Nom féminin, apanage masculin !


ux couards hommes qui ont croisé les chemins de mon cœur. A ces hommes de peu d'espérance, qui l'ont foulé, puis saccagé. Où est votre chevalerie ?!


ette naïveté en moi, maculée,
Cette confiance en vous, déposée !
Quelle fourberie !

ommes de peu de courage ! Ayez l'audace de vos paroles ! Ayez l'audace vos émotions, que vos attributs prennent le dessus !


ntendez le courroux de mes émotions.
Ressentez ma colère de vos démissions !


Tellement émouvants sur l'instant ! Tellement décevants en ce méprisable moment ! Outils du Mâle, billets (devenus électroniques), messages (devenus téléphoniques).


n n'aurons nous jamais fini de cette infamie !
Il n'est pire homme, qu'homme reconnaissant sa lâcheté, car conscient, lui seul peut y remédier avec un peu courage... Se hasardera-t-il à cet abandon ?