dimanche 30 août 2009

Ma quotidienne...


Nos doutes sont des traîtres qui nous conseillent de ne pas attaquer, alors qu'une bataille promptement engagée nous assurerait la victoire.

[ Shakespeare ]

jeudi 27 août 2009

ah ! les prunes



Le règne animal est fascinant !
Pardonnez moi cette douce moquerie...

lundi 24 août 2009

Ma quotidienne...

Acceptez tout ce qui vient comme un cadeau de la Providence.

Ne cherchez pas à le répartir entre bon et mauvais.
Au fond, tout est bon surtout le mauvais, puisqu'il nous oblige à prendre la mesure de nous-même et à nous confronter avec la difficulté et avec l'effort.

Tout vous est offert à la fois : les épis et les chardons, le bon grain avec l'ivraie et c'est de ce mélange qu'est faite la Vie totale, celle précisément pour laquelle vous êtes fait.
Réjouissez-vous de tout comme d'une corbeille offerte.

[ G.Barbarin ]


vendredi 21 août 2009

Bribes rêveuses, dernier sommeil...

Avis aux lecteurs, lire le texte précédent "Bribes rêveuse, premier sommeil" si vous voulez comprendre l'histoire ;-)

...Sans rien dire, il se leva, planta son regard perçant dans le sien. Poussée par l'hystérie, elle se jeta sur lui, lui assena quelques coups maladroits. Il l'empoigna, elle se plia au mouvement imposé et la plaqua sur son immense corps. D'une large main, il lui enserra la tête. En cet instant, elle crut basculer dans la terreur, il allait la tuer c'était certain...
Mais, il n'en fut rien ! Le calme revint soudain. Un calme qu'elle n'avait même jamais connu commença à l'envahir. Il coulait en elle comme une source fraîche, inondant chaque partie de son corps meurtri par tant d'angoisse. La sérénité l'envahissait, un sentiment d'apesanteur l'accompagnait. Le temps sembla s'arrêter. Combien de temps dura cet instant ? Une éternité, tout comme avait durer son angoisse.

Doucement, l'homme lâcha son étreinte. Elle se tourna, incapable de prononcer le moindre mot, mais son regard en disait long et l'homme comprit. Un simple sourire lui répondit et il retourna à sa soupe.

Elle voulu quitter la cabane, dans l'espoir de trouver une explication à cet endroit si étrange, mais à peine fit elle un pas qu'un vertige la pris et elle s'adossa au chambranle de la porte. Que lui avait-il fait subir ? Pourquoi ces vertiges, qui maintenant l'empêchaient de fuir ?
L'homme la regarda et avec un étrange accent lui dit calmement :
"Prends ton temps, prends ton temps avant de reprendre ta course !"

Elle considéra l'homme le regard interrogateur. Reprenant doucement son calme, elle comprit que la détente offerte était plus intense qu'elle n'aurait pu l'imaginer.
Elle se décidait à sortir. Il fallait passer inaperçu dans ce monde étrange. Alors accroupie, elle fouilla le sol de terre noire, porta ses mains à son visage et étala la poussière. Elle fit de même avec ses vêtements. Dans un coin de la pièce, un miroir aussi sale que le reste, lui renvoyait une répugnante image. Elle se saisit d'un carton qui trainait à ses pieds, jeta un dernier regard à l'homme et sortit du cabanon, sans un mot.
Les gens la regardèrent bizarrement. Elle serra son carton contre elle, comme une armure. Elle avançait à travers le campement. Plus elle avançait et plus il y avait de cabanes. Des cabanes. Des cabanes à perte de vue... Des cabanes, des gens étranges. Elle ne comprenait rien. Où était-elle ?
Malgré son angoisse et son interrogation, elle allait presque sereine.
Soudain une vieille femme voutée l'accostât. Vêtue de haillons, son sourire endenté, lui donnait une allure moyenâgeuse, avec le même accent que le jeune homme elle lui dit :
- "Oh , mais ce n'était pas la peine de prendre tout cela, Rodrigo me l'aurait apporté, tu te donnes du mal pour rien !"
Quelqu'un dans ce pays de misère la connaissait. La jeune femme surprise lui répondit : "Mais où suis-je, où suis-je ? et qui est ce Rodrigo ?"
La vieille la regarda désabusée et en même temps horrifiée.
Un éclat blanc griffa la crasse. Un homme venait de surgir un poignard à la main. La jeune femme n'eut pas le temps de se départir de son agresseur, tout alla si vite. Ses yeux s'écarquillèrent, elle ne sentit plus rien que le froid l'envahir.

Machinalement, elle remonta la couette sur elle.

jeudi 20 août 2009

Bribes rêveuses, premier sommeil...

Elle se réveilla en sursaut, un bruit sourd.
Elle regarda autour d'elle, elle ne comprit pas. Elle se trouvait dans une sorte de cabane en tôle ondulée. Elle regarda par la fenêtre et vit un sanglier, paisiblement couché dans l'herbe. L'animal se sentant observé, s'enfuit. De surprise, elle recula.
Où était-elle ?
Elle semblait être au cœur d'une forêt, tant la végétation était luxuriante, cependant il n'en était rien, au loin, des ombres dessinaient un sinistre enchevêtrement de ce que l'on aurait pu appeler "habitations"
Un sentiment d'angoisse naquit au creux de ses entrailles.
A son tour, elle se sentit observée. Elle se retourna.
Là, dans l'obscurité de la petite pièce, un homme assis à une table, mangeait une soupe. Il ne lui prêtait pas attention. Elle s'approcha de lui la peur au ventre. A la lueur de la pale bougie posée devant lui, elle détailla l'étranger. Malgré la peur, elle fut subjuguée par son envoûtante beauté. Il était grand, brun, la peau tannée, sa stature était imposante. Le plus étonnant, étaient ses yeux. Il avait des yeux gris, couleur de lune, transparents et lumineux à la fois.
A l'approche de la jeune femme, l'homme ne s'arrêta pas de manger, comme si elle n'existait pas. Elle, elle aurait aimé lui demander où elle était, pourquoi elle était là, mais elle était paralysée par l'incohérence de cet instant.
Elle continua de l'observer. Il ressemblait à un péruvien sans en être un, sa stature rappelait celle des hommes de l'Est, pourtant il n'en était rien. Étrange, un homme de nulle part.

Elle détourna son regard, et vit par la fenêtre un jeune homme sale promenant un lama.
Où était-elle ?
L'affolement s'empara d'elle.
Elle ouvrit brusquement la porte de la cabane. L'horreur se précisa. Des cabanes ! Des cabanes à perte de vue. Des cabanes en tôle ondulées, parfois agrémentées de portes en bois ou de fenêtres. Le tout était imprégné de crasse, de saleté, d'immondices. Elle croisa des gens sales, faméliques, aux visages blêmes, les yeux renfoncés.
Affolée, elle se tourna de nouveau vers l'homme, imperturbable. Elle se rua sur la table, jetant son écuelle à terre, frappant des poings la surface rugueuse de la table, poussant un cri de désespoir...

lundi 17 août 2009

A tous les rêveurs....


Cliquer sur l'image pour commencer à rêver ;-)

La vie est parfois bien faite !
Mon frère avait des invitations pour ce film. Il y allait avec ses deux enfants et un ami. L'ami ne put venir, aussi il me demanda si je souhaitais les accompagner. Ma réponse fut positive et enthousiaste, ne sachant pas ce que j'allais voir, la soirée m'était offerte !

Elle me fût plus qu'offerte, elle me fut drôle, naïve et tellement, tellement douce.
En plus d'avoir ri et parfois versé une larme, je conseille vivement à toutes les personnes qui se demandent si les rêves se réalisent, d'aller voir ce magnifique et merveilleux film, tendre et rempli de belles valeurs...
Je vous souhaite de passer un aussi bon moment que le mien !

Moi, j'en ai pris de la graine ! ;-)

Les derniers jours du monde...


Une B.O. en un clic

Et vous ?! Que feriez-vous ?
Un coup de cœur ?!
Une fantaisie !
"Croquez la vie à pleines dents.
Ne gardez pas le meilleur pour la fin.
Mangez-le tout de suite.
La vie est trop courte."

(D. Glocheux)

mardi 11 août 2009

"A chaque jour suffit sa peine !", dit l'expression.
Et moi de répondre par une si belle journée optimiste, à chaque jour, suffit son envie de grandir, d'aller plus loin, par dessus les montagnes, les océans, le monde, l'univers, par delà notre univers.
Notre univers qui souvent se trouve étriqué, coincé entre des croyances qui ne vous appartiennent pas. Chaque jour, il faut nous démêler des liens invisibles, qui nous empêchent de voir le monde comme il devrait être vu ; beau, rempli de douceur, d'émerveillement, de beautés à caresser du regard, et ouvrant un peu les yeux avec le cœur, on peut même y entrevoir de la bonté, apercevoir du respect.

Et puis, il y a ces jours couverts de nuages... Ces jours tout gris qui nous ennuient.
On peut choisir de fermer nos yeux sur ce gris ou bien de les ouvrirent encore plus grand et inventer un monde de couleurs...

Un matin, pas fait comme les autres, j'en ai envie d'ouvrir plus grand mes yeux...

Cliquer sur le mandala, il y a d'autres qui se cachent derrière


Aussi pour vous amuser, cliquer sur l'image ci-dessous et "mandalez-vous" bien

vendredi 7 août 2009

Mon coeur me dit...

Un guerrier de la lumière constate que certains moments se répètent.
Fréquemment, il se voit placé devant des problèmes et des situations auxquels il avait déjà été confronté. Alors il est déprimé. Il songe qu'il est incapable de progresser dans la vie, puisque les difficultés sont de retour.
"Je suis déjà passé par là, se plaint-il à son coeur.
- Il est vrai que tu as déjà vécu cela, répond son coeur. Mais tu ne l'as jamais dépassé."

Le guerrier comprend alors que la répétition des expériences a une unique finalité : lui enseigner ce qu'il n'a pas encore appris.

jeudi 6 août 2009

Les lois de la Pensée sont celles de la destinée.
Tout ce que vous croyez avec conviction,
Vous le suscitez dans votre vie.

(E.Fox)