mercredi 29 avril 2009

Une nouvelle recrue !

Tous les matins de mon monde...

Je me lève et je me bouscule,
Je ne me réveille pas comme d'habitude.
Dans l'noir, je marche à taton,
Et je trébuche, comme d'habitude.
Je baille, dix fois je m'étire,
Je tire les rideaux, j'ouvre la fenêtre,
Je suis éblouie,
Mais là tu m'attends comme d'habitude...


Je te remercie toi mon bel arbre de m'accueillir dans cette vie tous les matins.
C'est pour cela que tu es les matins de mon monde...

Je vous dédie cette fantaisie, puissiez-vous avoir un petit bonheur matinal qui illumine votre journée.
Quand j'ai un petit coup de "mou", je viens le voir, je le trouve tellement beau, il m'émerveille tant qu'il me regonfle jusqu'au matin suivant...

lundi 27 avril 2009

Il neige des flocons de douceur,
Qui brillent dans le soleil,
Et me chatouillent le nez...

dimanche 26 avril 2009

Le ciel buissonnier...

De guerre lasse,
J'ai déposé les ailes.
Aujourd'hui, j'ai désobéi !

jeudi 23 avril 2009

Chers "Instantiens",
Pardonnez cette absence involontaire !

Un jour, alors que je m'étais décorporé par erreur,
Je fus happé par un vortex laborieux.
En ce même instant, mon moi électronique tombait dans le coma.
Quelle étrange mésaventure !

Aujourd'hui, je ne puis revenir que timidement !
Cependant, je vous remercie pour vos présences,
Qui me sont toujours douces et porteuses de petits bonheurs.

Bien à vous...

mardi 21 avril 2009

Le temps court, file,
On est déjà fin avril !
Il y a un mois, on célébrait l'arrivée du printemps,
Mais qu'ai-je fait de tout ce temps ?

Les oiseaux chantent, c'est le matin !
A peine me suis-je retournée...
Qu'il n'y a plus de bruit, c'est la nuit !
Mais que se passe-t-il ?
Je me réveille... il ne neige plus !
Les arbres sont en feuilles...
Dans quel continuum espace-temps suis-je passée ?

Alors, ce matin, j'ai décidé de prendre mon temps, avant de repartir en cavale !
Et je suis partie à la rencontre de la vie...

perle d'ancolie naissante

les amarres du garde-manger

la cachette des lutins...

le soleil au fond du prè


le vortex bleu


le dernier arrivé...


les reines du jardin

mercredi 8 avril 2009

La régle d'or

Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l'on te fasse...

Cette simple maxime, je la respecte, je l'aime, je la vis...
Et ça me va bien !

Cependant, il est des gens peu scrupuleux, qui l'oublient...
Si la loi des hommes ne punit pas tout,
La loi divine ne les oublie pas,
Corrige tôt ou tard les déconvenues causées par ces écarts !

Il était une fois...
Un ange qui avait mal à l'âme.
On lui enseigna un guide. On lui en disait grand bien. Aussi, il alla trouver ce guide et lui confia ce que il avait de plus cher, sa vie, son âme.
Les semaines passèrent, sa confiance en ce guide croissait lentement. Quelque chose la retenait ainsi que son amitié. Mais il se disait qu'étant un ange timide, il était normal de ne pas accorder tout cela trop vite.
Les mois passèrent, et sa confiance ne se laissait pas faire.
La vie suivait son cours et lui offrit un peu d'amour. Cet amour lui était interdit, parce qu'adultère. Que de souffrance, que de tristesse.

Il fit part de cette idylle, lui racontant l'Amour, la passion qui l'animaient. Ses yeux pétillaient de bonheur, son âme soudain devenait plus légère. Mais il n'en fut pas de même pour le guide qui se transforma pour quelques secondes en une furie. Il devint laid. La douceur disparut de son visage, son sourire s'effaça pour laisser place à un rictus machiavélique, son regard se fit accusateur et sans pitié. Un éclat malveillant déchira l'atmosphère et en cet instant la colère tomba.
L'orage passé, le guide avait retrouvé sa douce apparence. Il lui fit une leçon de morale que l'ange comprit fort bien, mais qui peut aller à l'encontre de sentiments aussi forts que beaux ?!

Les semaines passèrent, le guide était de moins en moins serein, et ses traits se métamorphosaient à mesure de leurs rencontres. Sa véhémence lassa l'ange et il décidait de prendre un peu de distance afin de mettre de l'ordre dans son âme de façon plus personnelle.
Ainsi, prenant son courage à deux mains, il lui annonça sa décision.
Oh tonnerre... Il finit de déchaîner les foudres...
On ne défiait pas le guide sur son territoire. On ne s'opposait pas à son jugement, car lui seul semblait connaître la vérité, il seul avait la connaissance du vrai et du faux.
La furie bondit alors toutes paroles blessantes dehors.
En quelques semaines, l'ange allait devenir un paria. D'un être angélique, il devenait un être manipulateur, un monstre profiteur et sans scrupule. La furie radia l'ange de l'Ordre de ceux qui veulent le bien de leur âme, colportait dans la contrée de sombres hérésies, à qui voulait bien l'entendre et il y avait preneurs. Les ragots font toujours le bonheur.

L'ange se sentit humilié. Humilié d'avoir fait confiance et être ainsi bafoué. Il n'osait plus se montrer de peur qu'on lui crache des injures, qu'on lui jette de mauvais regards. Il était à la fois en colère et profondément peiné.
Il voulut se venger, mais ce n'était pas digne d'un ange. Il pensa écrire un épître, alors son protecteur l'en dissuada, cela ne ferait que décupler les forces de la furie, que la sagesse était le silence.
Ce fut dur pour lui qui savait être vif parfois. Il se résigna.
Il pensa à ce qui lui était supérieur et sa pensée soudain s'apaisa.
Il pensa à cette justice divine, un mythe pour les hommes, mais une réalité pour les anges.
Une petite voix vint étouffer sa dernière colère, il eut un léger sourire.

Moralité de cette petite histoire...
De faire du mal, il en revient que du mal. On finit toujours par payer et parfois de tristes façons.
Alors soyez bons

samedi 4 avril 2009

Petite mort

L'heure est venue !
Le marchand de sable est passé,
Bonne nuit les petits, Pompompompom...
S'étendre dans la douceur,
Se couvrir de chaleur,
Happé par le matelas, s'enfoncer dans la "moelleure",
Glisser dans la torpeur,
Courir dans les Vignes du Seigneur,
Et enfin, tomber dans les plus beaux bras...

Ah ! Dormir.....

Éteindre le générateur,
Retrouver le calme des instants premiers,
Des instants où le tout n'était rien...

3 heures plus tard...
Hé ! Qui a remis le générateur en marche ?!!!!!!
2:00
Ma nuit s'est dissolue, envolée, écourtée, terminée,
Par une remise en fonction intempestive de... mon inconscient, non !
C'est sûrement un satellite qui passe tous les jours à la même heure et dont les ondes perturbent mon sommeil !

Commencent alors...
Les longues heures d'errance "matelassiennes",
Aux multiples mises en plis "couettiennes",
Aux nombreux combats "oreilliens".
Trouver la meilleure position, à plat ventre, sur le dos, variante, sur le dos les jambes croisées en tailleur, non sur le flanc gauche une main sur l'épaule, non l'autre sens, sur le flanc droit c'est sûrement mieux, un peu de musique zen.
Oh, un verre de lait, pourquoi pas ?!...

4:00, 7:00, 10:00 même combat !
Se lever... éreintée, épuisée, lessivée,
Et pourtant toute la journée, assumer !

Par quel mauvais sort,
Ne puis-je pas vivre cette petite mort ?!

mercredi 1 avril 2009

Conte Zen

Renki était un éléphant sauvage, que l'on captura à l'âge de trois ans.
Une robe gris clair sans défaut, les défenses longues, minces et pointues, des oreilles en forme triangulaire parfaite, un beau mâle que son maître, un marchand d'éléphants dressés, espérait vendre un bon prix au seigneur du royaume.

On attacha Renki à un piquet au bout d'une corde très solide. Le jeune éléphant se mit à se débattre avec énergie, avec furie, il ruait piétinait sauvagement la terre sous ses lourdes pattes, barrissait à fendre l'âme. Mais le piquet était bien enfoncé, et la corde épaisse. Renki ne pouvait se débarrasser ni de l'un ni de l'autre. Alors il entra en rage désespérée, mordant l'air, levant la trompe, barrissant lamentablement vers le ciel. Il s'épuisait en efforts et en cris.

Quand brusquement un matin, Renki se calma, il ne tira plus sur la corde, ne maltraita plus le sol de ses quatre pattes, ne fit plus trembler le voisinage de ses barrissements.
Alors le maître le détacha.
Il put aller d'un endroit à l'autre, portant un baril d'eau, saluant chacun, rendant service à la communauté.
Il fut heureux et libre.

Ta pensée est comme un éléphant sauvage, dit le vieux maître à son disciple.
Elle prend peur, saute en tous sens, et barrit aux quatre vents.
Ton « attention» est la corde, et « l'objet choisi de ta méditation », le piquet enfoncé dans le sol.
Calme ta pensée, apprivoise-la, maîtrise-la, et tu connaîtras le secret de la vraie liberté.