jeudi 3 février 2011

Syntax - Pride

Françoise...

Ceux que l'on aime... On les croit éternels...

Puis un jour là-bas, une nuit ici, tout s'effondre !
Cette éternité, à l'invincibilité si magique s'efface.
Ce goût d'éternité prend tout d'un coup, une saveur bien amère.

Il a suffit d'un lâchement de cœur, pour que la vie s'arrête.

Alors une cascade de souvenirs s'écoule en larmes.
La rondeur de mes joues si gaies se transforme en une triste vitrine de ma peine.
C'est les yeux embués, que j'essaie de trouver la force de ne pas pleurer.
Mais comment ne pas pleurer ?!
Lorsque je sais que je ne verrai plus son magnifique sourire, ses yeux remplis d'Amour.
Lorsque je n'entendrai plus son bel accent, sa voix si chaleureuse.
Lorsque je sais qu'elle ne m'attendra plus lorsque je me poserais de l'autre bord de l'Atlantique.
Lorsque je sais que ses bras généreux ne m'accueilleront plus.

Voilà quatre très longues journées que tu es partie te promener de l'autre côté de la rive.
L'ouragan de mon désespoir semble s'apaiser.
Depuis que j'ai allumé cette petite bougie, je sais que tu es encore là, cachée au fond de mon cœur. Bien à l'abri, au chaud, lorsque qu'une lame de fond arrive pour balayer ma joie, je sens dans mon cœur un petit chatouillis qui me rappelle que tu es ici, avec moi et pour la vie ; jusqu'au jour où, à mon tour, je tirerais ma révérence, alors on se retrouvera comme avant, et on rigolera comme avant, en mangeant des gaufres aux bleuets et une poutine pour me faire plaisir, juste pour le fromage en grain.
Merci d'avoir été là pour moi, de m'avoir offert tout ce qui rend la vie simple et belle.

Ma belle amie, je t'aime pour la vie.