dimanche 31 janvier 2010

L'attente

Je t'attendrai, dimanche sur le quai de la gare, à 22h00.
Dans le froid, les doigts gelés, la joie de te retrouver me réchauffera.
Je regarderai le train arrivé, voiture après voiture, sentant poindre un sourire prêt à t'accueillir.
Je regarderai les voitures passer, les unes après les autres, devinant la tienne.
Tout s'arrêtera !
Les premiers voyageurs descendront.
Je me hisserai, sur la pointe de mes pieds, je suis trop petite...
Dans l'effervescence de l'arrivée, t'apercevrai et là !
Je lâcherai la nuée de papillons qui butinent mon corps, les laisserai s'envoler vers toi pour t'envelopper de douceur.
Ton regard le croiser, le voir, le revoir, m'en délecter.
Nos sourires en communion.
Tu lâcheras ta valise...
Te serrer dans mes bras....
Fort, ne plus desserrer la prise.

Un dimanche soir ordinaire, sur le quai de la gare... J'ai hâte !

samedi 30 janvier 2010

Martin...

(cliquer sur sa photo pour vous rendre chez eux)

Beau gosse, hein ?!
Y a pas que ça !
Là ! C't une offrande du cœur, de mon cœur !
Écoutez ben là !



C'est planant !
Je peux l'écouter des heures en boucles dans mon auto !!!
Je crois que j'pourrais m'en aller au bout du monde...

lundi 25 janvier 2010

Le prince aux yeux d'ambre

Dans les profondeurs du Pays d’Orienne, régnait un jeune prince, aux yeux d’ambre. Ils brillaient tels deux étoiles dans la nuit. Le prince Armand était venu de loin, de très loin. Le Comté de Roussillon, cher à son cœur, se trouvait à des lieues, à des jours de cheval de ses nouvelles contrées. Chaque jour qui passait, il vivait en toute paix et tout en honneur avec son nouveau peuple. Ce jeune prince avait pris pour épouse, une charmante damoiselle du pays d’Orienne, dont les yeux étaient aussi doux que les courbes langoureuses de ses vallées. Il faisait vivre bon en ces contrées éloignées. La région était riche, et sa terre donnait les meilleurs vins de tout l’Est de la grande Francie.

Pourtant, ce beau prince venu des vallées occitanes, sombrait peu à peu dans la mélancolie. Ses yeux couleur d’ambre s’éteignaient comme le jour décline. Ne supportant plus cette agonie, lassé de tout, il décida de consulter le mage du royaume, dont on disait grand bien.

Aux petites heures d’un matin froid, le prince Armand scella son plus beau cheval ; un frison, couleur d’ébène, qu’il aimait comme une part de lui-même. Ils marchèrent deux jours, deux nuits, et enfin arrivèrent en la demeure du mage.

Ce dernier attendait sa visite et écouta avec toute la patience du monde et l’amour d’un père, le chagrin de ce jeune prince aux yeux d’ambre.

Armand disait avoir mal à l’âme. Il tentait d'exprimer son mal-être sans y parvenir. Compatissant, le mage lui dit alors :

« Vas sur les bords de la rivière Ténébruma, et attends que la fée de la source t’apparaisse. Cela peut prendre du temps. Peut-être devras-tu y retourner plusieurs fois avant de la voir, mais je t’en prie, au nom de l’amour qui est en toi, persiste ! »

Désabusé par le conseil de ce sage homme, le prince resta sans mot.


Chaque jour, le prince Armand passait de longues heures à espérer la fée Ténébruma. Petit à petit, le désespoir et le chagrin le gagnèrent. Malgré tout, chaque jour, un peu d’espoir nourrissait le beau prince, et l’encourageait à cheminer en ces lieux. Les heures passant, son calvaire se transforma lentement en sérénité. Le calme de la source apaisa peu à peu son âme tourmentée. Chaque jour, il se retrouvait un peu plus. C’est alors qu’un matin, dans la brume, parmi les jets d’eau que la source élevait vers le ciel, elle lui apparût.



« Mon bon prince, je t’ai vu venir chaque jour que Dieu à bien voulu faire. Je t’ai vu souffrir ta peine. Aujourd’hui, ton âme me semble apaisée et je permets de t’apparaître. Toutes ces longues journées passées à me regarder sans me voir, à te regarder sans te voir, t’ont enseigné la vérité. Le mage t’a envoyé à ma source pour que tu le découvres, pour que tu te découvres. Je te sais bien loin de chez vous, et je sais aussi que tu as dû adopter d’autres coutumes que les tiennes ; mais bon prince tu es et ton peuple te le rend avec ses honneurs. Ta bonté envers lui, envers ceux qui t’entourent t’ont éloigné de toi-même. En venant ici chaque jour, tu as repris connaissance avec ton être, avec ton cœur, avec ton âme. A vouloir être trop bon, tu en as oublié ton plus grand allié, toi-même.

Si tu n’es fort en ton royaume, tu perdras toute vigueur et, ce pourquoi tu te bats, disparaitra. Ton combat est ta liberté, ta joie, ta vie. Ne perds jamais cela de vue.

Si tu es libre, ton peuple sera libre. Si tu es joyeux, ton peuple sera joyeux et la vie s’épanouira.

Prends soin de ce trésor que tu as découvert malgré ton infortune.

Prends soin de ce trésor comme tu prends soin de l’ambre de tes yeux et regarde-la reprendre son éclat. »

Le prince resta un long moment silencieux.

Des larmes d’or commencèrent à couler doucement sur ses joues, puis sur son beau costume, finissant par l’envelopper de lumière d’eau. Son corps se mêla à la rivière. Il sentit l’Amour couler en lui. Il sentit Son Amour. Cet instant lui sembla éternel…

Lorsqu’il revint à lui, le crépuscule tombait. Il équipa son destrier et chevaucha en direction de l’occitan…

Il arriverait avant le lever du soleil…


samedi 23 janvier 2010

un samedi tout en bleu...

Never Had A Dream Come True

I never, never had a dream come true
In my every dream, I'm loved by you
And we're free as the wind
And true love is no sin
Therefore, men are men, not machines
I never, never had a dream come true

Without you, the world out there is painted shades of blue
Since our roads never crossed
I work just to please the boss
Think I might as well get lost in my dreams
Do do do do do.........
I never, never had a dream come true

Yes, I'm gonna dream about you baby my whole life through
Seems my folks are ashamed
Said I ain't worth a thing
But I'm glad I'm chained to my dreams
Do do do do do..........
Keep on dreamin'
Sing along with me
Keep on dreamin'


lundi 18 janvier 2010

Son bel aviateur - arrêt d'hélice

Avis aux lecteurs.
Ce texte est le dernier d'une série de trois. Alors pour comprendre l'histoire, lisez avant "Son bel aviateur - première et deuxième hélice", que vous trouverez ci-dessous ! Bonne lecture !

...Les mois, les années passèrent.
Parfois, Margot recevait une carte postale, tantôt Barcelone, tantôt de Casablanca, puis de plus loin encore Saint-Louis du Sénégal, enfin du bout du monde, d'Argentine.

"Ma tendre Margot, mon métier me plaît tant.
Ce transport de courrier est une aventure humaine.
Je survole la Cordillère des Andes. Un endroit magique où tu aimerais voler. Couverte de neige et tellement étincelante, un bijou juste pour toi, mon ange.
Tu sais, je voudrais ne jamais descendre.
Ton jean qui s'émerveille et pense à toi"
- Jean.

1936
"Mon amour, te rends-tu compte, déjà 24 traversées de l'Atlantique Sud, et autant d'exploits. Mon amour pour toi ne cesse de grandir. Je serai à tes côtés pour la Noël, je te le promets. Ton Jean qui a hâte de voir son ange" - Jean.

Décembre 1936
"Madame Mermoz, c'est avec le plus profond regret que nous vous apprenons la disparition de votre fils bien aimé. Son avion "la Croix-du-Sud" s'est abimé en mer. Recevez nos condoléances les plus sincères."

Dans le froid mordant de cet hiver 36, Margot regarda le ciel. Les étoiles étincelaient, comme jamais auparavant. Elles étincelaient pour lui qui était parti. Les larmes aux yeux, le vent vint caresser sa joue. Elle ferma les yeux et sentit son archange heureux.
Jamais il ne descendrait, elle eut un sourire...

A mon ami aviateur,
Que l'esprit de Jean vive toujours dans ton regard,
et dans ton cœur...

jeudi 14 janvier 2010

Son bel aviateur - deuxième hélice

Note aux lecteurs ! Lisez Son bel aviateur - première hélice", avant celui-ci...

...Leur amitié enfantine s'était doucement transformée en amour. Ils restaient inséparables, malgré que Margot soit partie pour la ville faire des études de Lettres et devenir professeur. Jean, lui rêvait toujours de voler, mais son rêve nourrissait toutes les railleries du village.

1920
Il s'engagea dans l'armée, ce qui fit le respect de ses pairs et le malheur de Margot.

"Ma très chère Margot, pardonne moi ce départ. Je sais que tu comprendras. Tu sais, j'ai intégré l'aviation.
Ma tendre Margot, je vole... Tu sais, comme les albatros.
Je ne te dis pas que les jours sont aisés, mais chaque nuit, ton souvenir adoucit ma peine et chaque envolée me porte.
Ma tendre Margot, je vole, je suis heureux."
- Jean.

"Mon tendre Amour, si chaque vol fait ton bonheur, alors, il fait le mien, sois prudent.
Je suis nouvellement diplômée des Grandes Écoles de Charleville, première de ma promotion ! L'anglais semble être une langue importante, je l'étudie avec beaucoup d'assiduité, en pensant à toi, mon bel albatros, mon archange. Je veux qu'un jour tu sois fier de moi. Sois prudent mon amour. Je t'aime"
- Margot

1922
"Ma très tendre Margot, la chance m'est offerte de partir vers le Sud. Je pars demain pour la Syrie. Cela me parait tellement loin...
Tu seras toujours à mes côtés, toi mon ange."
- Jean.

"Mon tendre Jean, je suis enfin professeur de Lettres, dans un lycée pour jeunes filles de bonnes familles à Charleville. Ce poste est très enrichissant. Tu me manques. Je t'espère, mon archange." - Margot

1924
"Mon aimée, je rentre ! Je suis démobilisé. Je t'espère sur le quai. Je t'aime." - Jean

La joie de leurs retrouvailles fut brève.
Ne trouvant guère de travail au sein de l'aviation, Jean vivait de petits boulots, le désespoir le guettant à chaque instant. Ses jours étaient gris et ceux de Margot devenaient sombres.

En septembre, il reçut un courrier :
"Monsieur Mermoz, la Compagnie "Les Lignes Aériennes Latécoère", vous offre de faire partie de son équipe. Nous vous attendons au plus vite.
Didier Daurat, Président"

"Ma tendre Margot, pardonne moi !" - Jean
Voilà le petit mot qu'elle trouva le lendemain sur la table de la cuisine.
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lundi 11 janvier 2010

Son bel aviateur - première hélice

Margot et Jean étaient nés le même jour... Un jour glacial de décembre.
Il était aussi blond qu'elle était brune. Ils avaient, tous deux, les couleurs de la vie au fond des yeux et lorsqu'ils regardaient le ciel, alors les étoiles prenaient la place de leurs prunelles. Inséparables, il l'était.
Il rêvait d'être aviateur, elle rêvait d'être un ange.
Ils voulaient vivre dans le ciel. Ils voulaient vivre dans cet espace infini, infiniment bleu, libres comme des albatros. Glisser sur les ailes du vent... En attendant d'être grands, ils le faisaient en courant le long des collines, les bras ouverts. Été comme hiver, le vent caressait leurs joues. Jean disait que l'hiver était propice aux plus beaux voyages. En chausses de cuir, ils couraient encore et encore dans la neige, se moquant de la morsure du froid sur leurs jambes. On pouvait les entendre rire à des lieues à la ronde. Libres comme de albatros, comme disaient les vieux du village d'Aubenton.
Ainsi les années passèrent dans l'insouciance et la complicité...

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dimanche 10 janvier 2010

vu de mes ailes...


"Tu sais, je voudrais ne jamais descendre."



Dédiée à mon aviateur préféré Jean... Mermoz...
;-)

vendredi 8 janvier 2010

songe d'une nuit d'hiver...

Dans l'intimité de sa chambre, sa respiration se faisait plus rapide, rauque. Cachée, à l'abri des regards interdits de sa morale, son corps s'exprimait.
Elle ne pouvait réfréner un désir naissant.

Ses pensées avaient tourné autour de lui, sans lui offrir un instant de répit. Cet homme, en qui elle avait eu confiance, à qui elle avait livré le lourd secret qui lui pourrissait les entrailles de sa vie. Cet homme, au regard si doux, au sourire tendre. Cet homme, ce soir là dans le silence de son âme, du plus profond de son corps, elle le désirait...

Pourtant, il n'offrait aucun espoir, aucune illusion ; si ce n'est la caresse d'un peu d'abandon volé à la vie. Il n'y avait de place pour elle que dans ses rêves à elle, elle le savait, mais son corps lui refusait de l'entendre. Il était là aux abois. Dans le noir, dans la douceur de ses draps, un soupir se perdit dans une voluptueuse cambrure, soupir mêlé de joie et de mélancolie.

Il lui avait dit : "Penseras-tu à moi ?"
Elle avait répondu : "Peut-être !"
Elle aurait voulu lui dire oui, mais trop de pudeur l'en avait empêchée.
Elle aurait aimé attendre le train avec lui, mais sa confusion l'avait retenue.
Elle aurait encore aimé partager avec lui leurs discutions sur la vie.
Elle aurait aimé lui voler un baiser sur le quai...

Grande manifestation...

...ils étaient plusieurs centaines à manifester contre le réchauffement climatique !!!

Merci à Alain et Françoise pour leur partage !
et l'humour nécessaire à la réalisation de cette oeuvre

vendredi 1 janvier 2010

L'an 10, année de lumière

Un guerrier de la lumière bénéficie toujours d'une seconde chance dans la vie.

Comme tous les autres hommes ou femmes, il n'est pas né en sachant manœuvrer son épée. Il s'est souvent trompé avant de découvrir sa Légende Personnelle.

Aucun guerrier ne peut s'asseoir autour du feu près des autres et prétendre : « j'ai toujours agi correctement. » Celui qui affirme cela ment et n'a pas encore appris à se connaître lui-même. Le véritable guerrier de la lumière a commis des injustices par le passé.
Mais, au cours de son voyage, il comprend qu'un jour ou l'autre il rencontrera de nouveau les gens envers lesquels il s'est mal comporté.

La chance lui est offerte de réparer le mal qu'il a causé.
Il la saisit toujours, sans hésiter.

[ P. Coelho ]


EN CES TEMPS CONSACRÉS,

CHERS "INSTANTIENS", RECEVEZ MES VŒUX LES PLUS CHALEUREUX.

QUE CETTE NOUVELLE ANNÉE VOUS APPORTE...

de l'Amour à profusion,

de la JOIE plein les yeux,

du BONHEUR à grandes brassées,

une très forte SANTÉ
(un bien grand trésor que l'on ne réalise pas toujours avoir),

que vos entreprises soient une réussite
et que l'ABONDANCE soit votre !

ET QUE VOS RÊVES LES PLUS FOUS SE RÉALISENT...