jeudi 29 juillet 2010

A toujours vouloir voler trop haut...

On s'abime les ailes, souvenez-vous de ce pauvre Icare !

J'ai voulu voler trop haut, à contre courant, défiant les vents de l'été, défiant les nuages les plus dangereux pour le simple plaisir de voler et de défier...

Mais ce midi... il n'est pour moi que six heures du matin !...
Mes plumes et moi-même sommes en réfection... en réflexion...
Coincé entre deux couches de plumes de substitution,
Je perds du temps toute notion !...

Mon petit corps ne me porte plus, les ailes sont devenues trop lourdes...
Suis obligé de resté allongé, quelle satanée journée !

J'entends dans mon coton, une petite voix qui me dit en retour d'Italie...
"Chi va piano, va sano ; chi va sano, va lontano..."
Rispondo :"Oggi sicuro... Certo !"

mardi 27 juillet 2010

La tatie la plus heureuse du monde...



Merci mes petits amours pour ces Instants magiques !

samedi 24 juillet 2010

et le messie passe....

"Afin de vivre libre et joyeux, tu dois sacrifier l'ennui.
Ce n'est pas toujours un sacrifice facile."

"Il ne t'es jamais donné un désir,
Sans que te soit donné le pouvoir de le rendre réalité.
Tu peux néanmoins être obligé de peiner pour cela."

[ Richard Bach, Illusions ]

mardi 20 juillet 2010

Où es-tu ?

Voilà des jours, des semaines que la vie, le temps nous ont séparés.
Les roses du jardin se sont fanées et avec elles, ton souvenir...
Je t'imagine sous d'autres cieux, beau comme un albatros, glissant sur les ailes du vent.
Ton envol nous éloigne chaque jour.
Le souvenir de ta tendresse caresse encore ma peau. La réminiscence de tes effleurements emplissent mes rêves d'un parfum suave et épicé.

Ce soir, dans la solitude de cette chambre vide, je pense à toi.
Ce soir, je te revois dans ce fauteuil, que tu avais délicatement installé auprès de mon lit pour veiller sur mes nuits d'enfer, posé là en chevalier, gardien de ma quiétude nocturne.
Ce soir, je t'imagine, assis là dans la pénombre, te racontant ma journée, mes craintes, mes joies.
Ce soir, je partage ton absence, confident invisible et silencieux.
Où es-tu gardien de ma paix, de mon sommeil.

Je me souviens de ton désir dissimulé, lorsque tu disais : "que veux-tu que je lise ?"
Tu faisais semblant d'hésiter entre le Petit Prince et le Messie récalcitrant, mais dans ton silence, nous savions tous les deux, que le Messie allait nous rendre visite, comme tous les soirs.
Alors, ses paroles emplissaient la nuit, comme pour me guider sur les pentes délicieuses de rêves les plus fous, avant de partir, je l'entendais dire : " Un nuage ne sait pas pourquoi il se déplace justement dans telle direction et à telle vitesse..., voilà ce que le manuel avait à dire... Il ressent une impulsion... C'est la place où il doit aller maintenant. Mais le ciel connait les raisons et les modèles derrière chaque nuage, et les connais aussi lorsque tu t'élèves assez haut pour voir au-delà des horizons..."
Alors je m'envolais transportée par ta voix...

Ta voix... Celle qui me berçait, celle qui me caressait, celle qui apaisait mon coeur de toutes agitations. Celle que j'aimais entendre empreinte de soleil, douce comme une guimauve gout violette.
Ta voix, qui à l'aube d'un jour nouveau, me chuchotait tendrement : "C'est l'heure !", enveloppée d'effluves caféinées.
L'heure d'ouvrir les yeux sur ton sourire, sur ton regard troublant, sur ton corps patient, veilleur de mes nuits infernales.
Où es-tu ?

lundi 19 juillet 2010

Ce n'est pas la connaissance qui fait l'expérience,
Mais l'expérience qui fait la connaissance.

samedi 17 juillet 2010

Vu de mes ailes...

Mes yeux t'offrent ce que tu ne vois pas ou plus...

dimanche 11 juillet 2010

Ma quotidienne

Un échec c'est seulement une chance inouïe de recommencer intelligemment.

[ H. Ford ]

vendredi 9 juillet 2010

Une douche à l'ancienne

En ces temps modernes, il nous suffit simplement d'ouvrir le robinet pour avoir de l'eau chaude, je me retrouvais dans l'inconfort, suite à un incident domestique...
Je vous avoue qu'en ces temps de canicule, une douche froide serait de bonne augure, mais je ne suis pas une adepte de la pratique !

Alors, s'offrait à moi tout le privilège de l'ingéniosité de mon imagination, avoir de l'eau chaude pour une bonne douche !
Prenez une cuvette, chauffez de l'eau (à la bouilloire), portez-la à ébullition et ajoutez autant d'eau froide pour que cela soit agréable, munissez-vous d'une petite casserole (c'est plus commode) et versez !
Que du bonheur !

Je remercie les aléas de la vie pour ces instants.
Pouvoir se réapproprier les gestes du passé est un luxe pour moi !

L'art de la contemplation

A toi que j'aime et qui voudrais changer les autres,
Je te dis :"peine perdue..."
A toi que j'aime, je te souhaite de voir ce que je vois.

La contemplation, celle qui amène la paix, lorsque le chaos intérieur submerge ton cœur.

Ce matin fut tous les matins du monde !
Douceur matinale...
Le soleil était masqué par un superbe nuage. Des creux laissaient s'étirer ses rayons mordorés, déchirant un ciel de plomb. Ces déchirures donnaient à ce nuage des allures de phénix, à la poursuite d'un arc-en-ciel.
Les ocres des graines de colza, enfin mûrs, inondés d'or solaire, accentuaient encore ce contraste.
Tout de la nature m'était offerte.
Le ciel, la terre, comme un seul élément à mon émerveillement.

J'aimerais que tu t'arrêtes un instant, ces jours où tous les matins du monde s'offrent à toi.
J'aimerais que tu ressentes toute la force, la puissance des éléments, ceux qui nous font et qui nous apaisent.
J'aimerais que tu trouves la paix dans cette contemplation.

mercredi 7 juillet 2010

Espérance, mère de toute vie

Lorsque la vie, dans sa grande mansuétude, m'accordera la grâce de mon vœux...
Je veux voler à tes côtés en toute liberté,
Je veux suivre ton enseignement,
Je veux m'enrichir de ton savoir,
Je veux que toi et moi, soyons heureux,
Glissant sur les ailes du vents, loin de tout, loin de ce monde de fous...


jeudi 1 juillet 2010

La peur du vide

Chers Instantiens...,une insomnie caractérisée me ramène aux portes de mes Instants pour un moment égarés, pour un moment désertés et que j'ai plaisir à rouvrir.

Je réfléchissais à ce temps qui nous échappe, qui nous file entre les doigts, à ce temps qui nous manque et derrière lequel nous courrons tous !

Et si cette fuite du temps n'était simplement pas la peur du vide ?!

Et si nous ne "sur-bookions" pas de manière intensive, voire excessives nos journées, pour ne pas nous retrouver seuls avec nous-même, avec ce nous-même qui ne se reconnait plus dans une société individualiste.
La peur du vide parce que nous ne ressemblons pas à la société que "l'on nous crée, nous impose". Le vide ou la société de consommation !

Ce nous-même se débattant aux prises avec le temps pour moins de douleur, pour ne pas constater le vide sociétal, où consommation rime avec aliénation.
Le plaisir immédiat et superficiel des masses.
Et si notre nous-même ne s'enfermait pas dans cette course après les grains de sable, que les vents de la vie éparpille aux quatre coins de nos vies, juste pour se dire qu'il est vivant !

Et si ce nous-même prenait le TEMPS de s'arrêter et de regarder autour de lui, de voir les douceurs que la nature lui offre ; de voir que le vide n'existe pas pour qui sait reconnaître la vie, les autres et la nature altruiste en chacun des être conscients. Pis, tant pis si une de ces mauvaises petites réflexions vient traverser notre esprit, ce n'est qu'une pensée chagrin qui ne vivra pas jusqu'à demain, parce qu'en route vous aurez rencontré quelqu'un de merveilleux qui aura su vous émouvoir par sa sincérité et sa profondeur.


Maras de bois, framboises rouges et jaune,
cerises, feuille de chêne,
glanées avec joie sous un soleil brûlant,
en compagnie de la meilleure amie.
..

C'est ça prendre son temps !
Alors qu'il y a le déménagent qui attend !

Merci Mimi !

Bienvenue chez vous !