lundi 29 décembre 2008

Je suis bien...

Je vis sans montre...
Le jour tombe, il doit être un peu plus de cinq heures !
J'aime cette heure.
Ce n'est plus vraiment le jour et pas encore la nuit,
L'heure des loups comme on dit !

La fontaine est allumée, son clapotis meuble le silence de mon château.
Inlassablement, le diffuseur émet ses notes d'agrumes et de lavande, comme un hommage aux douces heures passées de l'été, celles que l'on ne veut pas laisser filer les longs soirs d'hiver.
Assise dans la pénombre, le chat vient roder, surpris par le semblant de vie, que mon retour occasionne.
Les lucioles jouent entre les branches fatiguées de mon sapin.
Ses petits éléments m'apportent douceur et réconfort.

Une flambée, un chocolat et mon livre...
L'esprit "Noëlesque" subsiste !

dimanche 28 décembre 2008


Il y a vingt ans,
Je découvrais Bouddha,
Et la douceur de ses enseignements,
Mais je ne les comprenais pas.

Puis ce matin...
Buvant mon café, au chaud dans mes draps si doux,
Musique zen pour dimanche matin frileux,
Le soleil inondant mon antre de ses rayons mordorés,
Mon regard perdu dans l'éveil de la nature,
Me délectant de ce suprême instant de bonheur,
Je compris celui-ci avec mon cœur.

"Tout dans le monde est douleur,
La douleur naît du désir,
Elle disparait si tout désir cesse."

Ma solitude si profonde, fut accompagnée, sans que je le sache, de la force de vie.
Ce matin, je me trouve un peu ridicule... ;-)
Ridicule, de m'être laissée déborder par tant de peine.
Ces désirs, sommes toutes, destructeurs, je les ai mis dans la poubelle de mon inconscient....
Désirs, chimères, caprices d'enfants...
Ce matin, j'ai grandi !

vendredi 26 décembre 2008

En chacun de nous sommeille Bouddha

une suprême beauté que je veux partager avec vous

jeudi 25 décembre 2008

Joyeux Noël !


Puissiez-vous partager une belle journée de joie et d'amour

lundi 22 décembre 2008

Rêve ou défi ?!

6:30
Un lundi, jour de congé
Trop tôt pour se réveiller,
Un café lyophilisé,
Et je mets en branle la machine à penser...

Bientôt la nouvelle année...
Et son lot de bonnes résolutions infondées !
Cette année, je ne suis pas concernée !
Cependant, au cœur de mes pensées,
La naissance d'un projet !

Pas simple,
Pour 2010 maintenant !
Mais il est né mon projet
Moi qui désespérais de ne point en trouver...

Je croise les doigts pour être de ma bonne étoile accompagnée,
Et au Rallye Aïcha des Gazelles participer !!!!

http://www.rallyeaichadesgazelles.com/

dimanche 21 décembre 2008

Le repos mérité de l'aventurière de la vie ;-)

Après une dure, mais gratifiante journée de travail...
Le monde pour un moment l'oublier...

Un bon bain...
Un bon bouquin...
Un verre de vin...

Je vais bien !

samedi 20 décembre 2008

Fable de l'Ange et du Colibri, ou la traversée en solitaire


Un petit oiseau de paradis, flânant dans mes Instants, survola mes écrits, en sifflotant, dans les airs de ce silencieux hiver.
"Bienheureuse solitude, que j'ai tant pleuré, tant maudite et qui m'a tout appris"

J'entendis son chant, et le regardait si beau, si pétillant.
Dans mon regard, je lui laissais mon désespoir, mon amertume et mon envie de fermer les yeux sur cette vie.
Assis sur une pierre, les ailes repliées, il vint se poser à mes côtés.
Le regard perdu au loin, je lui partageais ma peine.

" Un jour d'hiver, je suis tombé de mon nuage.
Le hasard fait bien les choses m'avait-on dit ! Alors j'en étais heureux.
Puis les années commencèrent à passer...
J'étais né sous le signe du solitaire, pas du sagittaire.
Plus tard, pour être plus près des miens, je me suis détourné de l'Amour de Notre Père et ma vie terrestre est devenue un enfer, comme une punition."
Aujourd'hui, petit Colibri, je te le dis...
Fermer mes yeux, m'allonger sur les mousses du Nord, là attendre que le froid s'empare de mon corps, de mon cœur puis de mon âme. Mes graines d'espoir ont gelé...
Ta joie, ta douceur, la sagesse et l'espoir du magicien qui t'accompagne parfois me sont inaccessibles, malgré mes efforts.
Doux petit oiseau, je te remercie pour ton jardin où il fait bon se poser, pour les plumes que tu échappes lorsque tu survoles mes Instants et...
Et je ferme là la porte de mon cœur, lui qui rêvait de panser ses plaies dans ces pages...

vendredi 19 décembre 2008

Après la pluie, le beau temps...


5:00 réveil,
Lumière allumée, le bip s'est déclenché...
Ho ! je me suis rendormie !

J'ai roulé dans la nuit, rien ni personne pour m'arrêter,
Aujourd'hui, je vais à l'école des anges !
Cloitrée dans la travée C, j'écoute d'une oreille distraite,
Je suis ailleurs...
Entre deux angéliques assoupissements , je réponds à une question, puis repars en pensée.

12:00 l'heure de s'évader pour de folles ripailles.
Quelle surprise, l'astre solaire nous honore de sa présence !
Après avoir été bénie par de glaciales et humides caresses,
Après avoir été perdue dans tant de sibyllines journées,
Je m'offrais à lui avec un intense plaisir,
Je lui laissais mon pale visage, fermant les yeux, attendant son doux baiser, je n'avais plus envie de rentrer...

15:00
10 sur 10, parfait !
Il faut que je me sauve pour le retrouver avant qu'il ne décline.
Je reste un moment les yeux fermés hors d'atteinte, sur mon nuage.
La communion, la paix profonde, à cet instant, je suis seule au monde, seule avec lui.
Plus un mot, seul le plaisir de le sentir s'attarder sur mes traits tendus, apprécier sa chaude volupté envelopper mon corps.

15:30, il faut que je rentre ...

Je vous raconte ma journée car elle fait écho à ma tristesse.
Cela fait trois jours que l'un des mes amis ne me parle plus.
Cela fait trois jours qu'il fait particulièrement froid et mauvais.
Cela fait trois jours, que je ne pense qu'à cette peine.
Cependant aujourd'hui, je n'y ai pas pensé, elle n'a fait que m'effleurer.
J'ai lâcher-prise et le soleil est apparu !

jeudi 18 décembre 2008

Besoin d'un sourire !

Pour un mal-entendu,
J'ai perdu ce qu'il y avait de beau,
L'amitié.

Le jour est tombé,
La nuit l'a remplacé,
La douceur s'est estompée,
La froideur s'est installée.

Fermer mes yeux,
Fermer mon cœur,
De nouveau... le cri d'une douleur !

Si seulement j'avais une baguette magique !
Transformer en beauté, tout de ma vie ;
Animer de joie, toutes mes journées ;
Remplir d'amour, tous mes instants.
Mais je n'en ai pas...

Je n'attendais juste qu'une présence, un sourire,
Un triste soir de décembre...

A toi mon ami, Jean-Yves.

mardi 16 décembre 2008

La minute bleue...


Je décrète ouverte la journée Personnelle de la Solitude !

Réflexion...

Le travail, c'est bon pour la santé...
Surtout mentale !

lundi 15 décembre 2008

La nuagerie...


Vue de mes ailes...


La vie est plus légère, et bien plus belle.


Nimbé de bleu, d'ici tout me paraît merveilleux.


Oublier les jours de pluie, ce camaïeu de gris...


Et plonger dans l'infini.

mercredi 10 décembre 2008

Demain, un autre monde


Les grandes ailes du vents,
Me portaient par delà les océans,
A travers le nouveau continent.

Pour une autre fuite,
Elles deviennent plus petites,
Le vieux monde ainsi m'est offert.

Entre joie et peur,
Là tout s'exprime mon cœur.
Entre désir et nostalgie,
Mon âme se ravie.

12 saisons à planer aussi loin que peut porter le regard,
12 saisons à me perdre en rêverie,
12 saisons que je garde précieusement au fond de mon âme.

Demain, je pars vers l'inconnu...

mardi 9 décembre 2008

Mon rêve est intact...

lundi 8 décembre 2008

En attendant Solenne...


Attendre quelqu'un, quelle bonne excuse...

J'ai prétexté l'attendre, pour me mettre à l'abri.
A l'abri du temps qui passe.
Pour un instant l'arrêter.

Un désir derrière la tête... le retrouver en tête à tête.
Solide, à me faire rêver.
Voyageur, à me mener à travers le monde.
Mystérieux, à me tenir en haleine.
L'évasion dans chacune de ses phrases.

Ho ! Solenne !
Il s'éclipse...

Le 6 décembre !


C'était mon jour...
8:30, réveil en fanfare...
A midi, je me voyais couronnée...

Gage du jour : porter le serre-tête dans les rues de Strasbourg et surtout ne pas l'enlever !
Pour veiller au bon respect de la consigne,
Je fus affublée dans mes déplacements urbains,
D'un redoutable gardien, fidèle compagnon de l'offreuse.

Le soir, contre toute attente,
Je me faisais traiter d'andouille pour avoir respecter la consigne...
En attendant, j'ai bien rigolé :-)

vendredi 5 décembre 2008

Jour J -1

Je suis excitée comme une petite fille...
Ce matin, j'ai 8 ans !

Je n'ai pas dormi de la nuit,
Peur de manquer le réveil,
Peur de ne pas avoir de place sur les ailes du vent.

Je m'étais décidée à reporter mon départ.
Il est 6h00, et puisque je ne dors pas, je pars...
J'ai tellement hâte de le voir !

Comment vous faire comprendre.
Pour une fois, une joie tellement intense m'envahit, m'étourdit !
Encore un rêve qui, dans quelques heures, deviendra réalité !

jeudi 4 décembre 2008

Saint Nicolas

Le plus beau jour de l'année est arrivé,
Je ne voudrais, pour rien, le manquer.

Pardonnez moi mais,
Je pars sur les ailes du vent,
Me glisser sous le blanc manteau de l'hiver
Me confondre dans les recoins gelés des contrées de l'Est.

Alors pour quelques jours,
Taire ma plume électronique,
M'émerveiller de lumières,
M'enivrer de vin chaud,
Me réchauffer de bonbons
Aiguiser mon troisième œil,
Et capturer celui qui fait battre mon cœur depuis 36 ans...

Le veilleur

mercredi 3 décembre 2008

Toi ma vieille amie…




La nuit était tombée, et avec elle la solitude et l’oubli.
Sournoise, elle ne laissait aucune place au doute.

Le soleil qui avait illuminé et chauffé la maison tout l’après-midi, avait disparu faisant désormais place à l’obscurité et à la froidure.
Assise dans le canapé blanc, elle alluma la lampe de la salle. La pale lueur de celle-ci, ajouta une note d’amertume.

Elle alluma le feu et se réfugia au pied de la cheminée de cette maison devenue trop grande, et désormais remplie de leur absence.
Elle avait allumé le feu plus par réconfort, que par nécessité.
Ce feu si chaud, si doux qu’elle ne partageait plus.

Puis sur une vieille chaise en bois, elle se posa, et attendit…
Mais qu’attendait-elle, dans son pyjama de flanelle.
Elle n’attendait rien, plus rien, depuis qu’elle s’était retrouvé seule au bord d’une route ensoleillée, un après midi d’été.
Pourtant, elle avait fait le ménage, comme dans l’attente d’une visite. Cette visite qui ne venait pas, qui viendrait peut-être jamais.
Soudain, tout lui revenait, tout se précipitait, un torrent de souvenirs la submergea. Elle n’entendrait plus ses rires, couchée dans la pelouse, elle ne verrait plus ses grands yeux bleus surpris et amusés de cueillir les framboises. Elle ne sentirait plus son regard serein posé sur elles, se délectant de leur complicité fruitière.

Alors, le flot insensé de ses pensées reprit de plus bel et revint l’envahir, martelant au fond de son crâne, au rythme du crépitement du feu et du roulement de la machine à laver.
Le chaos cérébral et infernal reprit sa cadence effrénée. Elle le laissait faire. C’était peine perdue d’aller à son encontre, elle avait bien comprit son manège pour l’avoir usé la semaine précédente.

Elle mit la tête entre ses mains, inspira profondément, se laissant bercer par le balancement de son corps aux abois et de ses pleurs.
Elle pleurait, comme un signe du destin !
Le mal sortait, quittant son pauvre corps meurtri par tant de douleurs et d’incompréhension.

Le passé s’écoulait chaud et salé sur ses lèvres,
Un courant d’air effleura sa joue.
Elle eut un sourire, comme une promesse de beaux après-midis ensoleillés.
Un jour, cette vieille amie quitterait sa maison.

Songe, révélation...

Ce parfum mystique et cette douce chaleur,

N'était autre que le phantasme d'une présence désirée...

mardi 2 décembre 2008

Songe, suite...

Le parfum envoutant qui planait dans mes airs, s'est évaporé !

La douce chaleur sur mon visage n'est plus !

Aurais-je révélé un secret ?