samedi 29 novembre 2008

Songe...

Il y a toujours cette odeur d'encens indien qui plane dans mes airs, comme un parfum mystique.

Il y a toujours cette douce chaleur qui caresse mon visage, comme une tendre présence.

Alors mon cœur s'interroge !

les Voeux sont faits !

Pluie de soleil


J'aime cet instant, où la pluie et le soleil se rencontrent.
Comme un évènement improbable, ils s'épousent l'un l'autre dans le domaine infini de l'univers.
L'impossible devient alors possible.

La pluie étire ses bras délicats, pour l'entourer de volupté, et son visage voiler.
Les fines gouttes d'eau perlent sur mon visage, leur fraîcheur fait fi de la discrète chaleur de ce soleil.
Il me semble être le témoin d'un amour impossible.

N'ai-je le temps d'écrire ces quelques lignes, qu'elle a cessé...


Ombre sur toile



vendredi 28 novembre 2008

La minute bleue...

Qu'y a-t-il de plus triste
qu'un cœur qui se dessèche, se flétrit à s'enlaidir ?

jeudi 27 novembre 2008





"Avec l'écoute profonde et la parole aimante,
La communication devient possible.
Et si la communication devient possible,
La paix en sera le fruit.

[ Thich Nhat Hanh ]



mardi 25 novembre 2008


L'Amour inconditionnel n'est que l'expression du Divin.

lundi 24 novembre 2008

25 sous

Un jour, un commerçant,
En me rendant ma monnaie,
Me donna un 25 sous orné d'une rose du souvenir.

Samedi, le porte-monnaie ouvert,
Je perdis ce 25 sous, si beau dans le sac d'une amie...
Attristée, je lui dis que j'y tenais, parce que je le trouvais beau !

Aujourd'hui quelle nouvelle,
Mon 25 sous va arriver par la poste.

Quel bonheur !

Moralité : le bonheur tient à peu de chose

dimanche 23 novembre 2008

Première neige

Fable des cinq Sages

Il y a un an de cela,
Un Messager me montrait du bout du doigt la Voie, afin que je m'y engage.
La Voie de ce bonheur si fragile et dont il faut toujours prendre soin.
Ses enseignements allaient être violents et douloureux, mais au combien nécessaires.
L'hiver passa...

Puis avec le printemps, une belle Perle emboita le pas de ce doux Messager, me tendant un "piège de bien-être" et l'aventure sur cette Voie pouvait commencer.

Car avec l'été, le Guide allait arriver...
Douce et calme, elle me tient la main, lorsque la violence et la douleur se liguent contre moi.
D'un sourire, elle apaise mon chaos, et sort mon âme de ses nébuleux égarements.

L'automne m'offrit ce qu'il avait de plus beau, un Protecteur.
Bel ami, d'une infinie tendresse, m'apportant réconfort et soutien, par un simple regard, par une chaleureuse embrassade.
Sa seule présence est un cadeau de la vie.

A mesure que l'automne avance, un Magicien m'accompagne avec douceur et discrétion.
Sa virtuelle présence enchante mes journées par des cascades de couleurs et de sages paroles, qui me font retrouver ce que j'ai égaré dans les méandres de mon âme bouleversée.
Il y a ce sourire qu'il réussit à faire naître à chaque page tournée.

Cette année, riche dans son cheminement n'aurait pas été si belle, si intense, si encourageant, si ces cinq Sages ne m'avaient pas guidée chacun à leur manière sur la Voie.
La plus belle année de ma vie...

jeudi 20 novembre 2008

Infernale spirale

Depuis quelques jours mon cerveau ne répond plus.

Il est en roue libre...
Il m'impose un roulement continu et incontrôlable,
M'interdisant toutes réflexions spirituelles, tout calme physique.

Moi qui pensait me libérer de son emprise,
Voilà qu'elle se fait plus violente, plus dense, et plus précise.

Il est difficile de lutter contre cette machine infernale qui tourne sans accrocs. Plus elle tourne, plus elle prend de l'ampleur.

Aujourd'hui, j'ai pourtant essayer de lui mettre des battons dans les roues !
Les meilleures mains sont venues adoucir mes chairs meurtries,
Les plus belles paroles sont venues apaiser mes douleurs,
Les plus belles images sont venues calmer la machine qui s'emballait
Néanmoins, ce soir, seule face à cette machination,
Je pleurs !

De tristesse, devant mon incapacité à lui faire face et à la calmer.
De joie, parce que l'espace de quelques minutes, je ne l'ai pas laissé m'envahir.

Dans cette vie, des êtres de douceur m'encouragent à lutter pacifiquement.
A vous, merveilleuses personnes ,
Je vous dis merci pour votre très précieuse présence.

A Erica, Jean-Yves et Sébastien.

lundi 17 novembre 2008

La couche du magicien


















On peut parfois l'apercevoir se prélasser,
Sur la délicate mousse des contrées Nord,
Doucement réveillé par les elfes, afin qu'il regagne le Territoire Sud.
Nous lui souhaitons une belle journée !
A demain.

Meurtre avec préméditation











Bien décidée à en finir,
(pour aujourd'hui)
Avec mes pensées assassines,
Très déterminée,
J'ai coulé un bain
Et je les ai noyées.

Immergée dans les eaux "lavendées", de mon refuge aquatique,
J'ai essayé de retrouver ma sérénité égarée.
Marasme cortexien, doute, certitude, subtil cocktail...

Je n'arrive plus à écrire
Mon inspiration s'est faite la belle,
Je tire mon regard par la queue pour qu'il ne se sauve,
Quel enfer, ce vide créatif !

samedi 15 novembre 2008

Leçon de style


Rencontre de deux gouttes dans une rue végétale,
Flou de la passion environnante et myriade de passants liquides...
Comme une "histoire d'Eau"

[ Sébastien ]

Merci pour ta belle visite !

vendredi 14 novembre 2008


Garder le cap, malgré l'adversité !
Aller jusqu'au bout de la course,
Sans jamais douter.

pensée du jour

L'ignorance tue.

[moi-même]

jeudi 13 novembre 2008

Quand le Yin fait place au Yang...

A une heure bien matinale (du moins en ce qui me concerne !),
J’ai pris la route pour la capitale !

Écoutant les vocalises du marchand de sable, pour la bonne humeur,
Je filais à travers la campagne à peine éveillée, ces ombres encore pleines de rosée.

Quand tout à coup, au détour d’un petit village envahi de brume, un spectacle m’émerveilla.
Elle m’est apparue, amoureusement blottie entre les draps nuageux, que lui avait offert la nuit,
Rondement diaphane, elle semblait m’espérer, suspendue à ma surprise.

Dans cet intime moment d’émerveillement,
Je réalisais toute la splendeur de l’Univers,
Toute la puissance de cette nature.
Alors que je me perdais en contemplation, l’Ange de l’Est vint caresser mon épaule, m’invitant à me défaire de ce beau côté Yin de la vie, pour me demander de délecter mon regard de la féérie qui s’installait.

Une explosion de roses, zébrée d’oranges, soulignée de jaune…
Parfaite opposition à ces nuances de gris perle qui s’évaporaient pour s’unir aux premiers rayons.

Parfaitement installée entre les deux, je ne pouvais me résigner à la voir disparaitre, sans m’enthousiasmer de le voir s’élever.

Tirailler entre tristesse et allégresse, je cheminais le sourire aux lèvres, remerciant mes yeux, mon cœur et mon âme d’avoir apprécié ce furtif instant de magie

Je n’ai qu’un regret...
Que tes yeux n’aient pu voir toute cette symphonie,
Et que les miens n' aient pu en lire toute leur poésie.

mercredi 12 novembre 2008

citation

















«
Si toute vie va inévitablement vers sa fin,
Nous devons durant la nôtre,
La colorier avec nos couleurs d’amour et d’espoir. »

[ Marc Chagall ]

Pensée... dédiée

Le bonheur véritable réside dans ces qualités spirituelles que sont l'amour et la compassion,
La patience, la tolérance, le pardon et l'humilité.
Ce sont elles qui procurent le bonheur, pour soi et pour les autres.

[ Essence de la sagesse ]

Yin Yang

...suite

J'ai ôté ma couette...

Le froid ne mit pas longtemps à se faire sentir.
Désirant embrasser les formes de mon corps alangui,
Que les draps épousaient jalousement comme un amant.

Entortiller de douceur,
La fermeté de mon corps soumis à la fraîcheur
Et les frissons qui le parcouraient,
Ne laissait présager qu'un mauvais moment à passer,
Durant lequel, je ne trouverais pas le sommeil.

J'ai remis ma couette !
Encore une nuit,
A marcher dans ce vide nocturne.

Le ciel est clair et quelques rares étoiles scintillent furtivement,
tel un hésitant cheminement lumineux, dont la discrète lueur guiderait cette nouvelle errance,
Si pâles qu'elles ne veulent réveiller les biens heureux auxquels je pense.

Tout est calme dehors, la vie même semble dormir.

Ai-je peur de manquer son retour ?
Puisque dormir, c'est mourir un peu !

Ai-je trop anticipé l'arrivée du froid ?
Ce froid qui me redonne la vie, quand il en enlève bien d'autres !

Ma raison ou ma couette me le diront !
J'écris ces quelques mots pour alléger mon esprit,
Je bois un peu d'eau citronnée.
Sentir sa fraîcheur couler le long de mon œsophage, déferler tel un torrent à la fonte des neiges,
Sentir mon estomac envahit par sa "pétillance", telle une cascade,
Apaisera peut-être mes pensées, jusqu'à 6 : 00...
Je l'espère !

mardi 11 novembre 2008

Le visiteur...


IL arrive par surprise,
Et repart toujours sur la pointe des pieds.

A pas feutrés, il arrête le temps.
Il embrase mes pensées de douceur, de lumière, de magie.
IL attend mon sourire, puis disparait, jusqu'au lendemain.

En quelques minutes, il enchante ma journée.
Sa virtuelle visite est un baume pour mon âme, une douceur pour mon cœur.

Respect...

Petit fantôme


Un petit bout de femme
Se promène dans les couloirs de ma mémoire.

Je voudrais lui ouvrir la porte de ma liberté,
Mais j'ai perdu la clé !

S'il te plait, aide moi à la retrouver,
Et pars jouer à l'heure de la rosée.

S'il te plait, laisse moi reprendre le cours de ma vie !
Je t'aime, Manon...

Plaisirs du froid


23 : 00
Voici venu le temps de faire mon lit,
Et de me rendre dans les vignes du Seigneur.

L'humidité s'est invitée dans ma maison,
Et avec elle, l'heure de la chaleur.

Avec joie, je sors les draps en polaire,
Et pense déjà à l'instant où je me glisserai entre.

Le chat, jouant de sa blancheur, se cache dans mes plumes.
C'est à contre cœur que je l'en déloge.

Ultime artifice, un pyjama de flanelle,
Que je dépose au pied de mon lit.

Assise en tailleur, le chat se love dans le creux de mes jambes,
Un ronronnement, plaisir partagé.

Enfin,
Mon impatience trouve son terme.
Entourée de tant de douceur, couverte de mon nuage de plumes,
Nue, abandonnée à la moelleure et à la douceur "literienne",
Je déguste le meilleur moment de ma journée.

lundi 10 novembre 2008

Bol d'air


Le jour est tombé, camouflant ainsi les défauts de la vie.
Enveloppée de mon mouton, un verre de Baume de Venise à la main...
Ce soir, je suis assise dans le jardin et j'attends...

J'écoute... le murmure des branches nues fouettées par le vent, le sifflement des sapins comme une lamentation s'envolant vers le nord.
Le vent gémit, sa complainte sourde et inquiétante, se fait plus violente à mesure que la nuit avance.

Je regarde... les nuages qui défilent au dessus de moi, dans une course effrénée, un camaïeu de gris qu'éclairent les lointaines lueurs de la ville.
De temps à autre, un rayon de lune laisse apparaître mon jardin à l'abandon.

Je sens... le vent qui me décoiffe, l'air frais sur mon visage.
Cet air chargé d'odeur de pluie à venir, de senteurs de feuilles en décomposition.

Le vent tourne autour de moi, m'effleure de ses froides caresses.
Il me semble que je regarde ma vie.
J'ai froid, il faut que je rentre !

Nostalgie



Nostalgie, tu es restée accrochée à mon âme.
Ta douceur de vivre, ton enchantement font toujours battre mon cœur.
Te reverrais-je, certainement !
Te revivrais-je, c'est bien moins certain, pourtant Dieu que je t'aime...

Arrêt

Courir le monde sans relâche et finir par ne plus voir de quoi il est fait.
Perdre de vue, l'essentiel... la beauté de la vie et des êtres qui la peuplent
Vagabonder dans ma vision embrumée,
Croire que tout n'est que mal et que dans mon Monde, il y fait bon vivre
Mon esprit sans repos s'est perdu dans un monde étriqué, où ne vivent que déchéance et solitude.

M'arrêter un instant et dormir.
Faire un stop et oser entrer dans un autre continuum espace-temps.

Cet arrêt...

Ce matin je le fais ! et réalise que...
Une jeune femme m'a éblouie par sa grande humanité,
Une autre m'a allégée le cœur par ses rires,
Un homme m'a prise sous son aile et m'a racontée la vie sans heurs ni violence.

A toi, Demoiselle du Sud-Ouest
A toi Dame des Îles,
A toi Bel homme de nos contrées,
Je vous dis merci d'avoir traversé cet océan d'amertume et de l'avoir embelli de vos belles présences.

Mais ils ne sont pas les seuls...
Hier soir, une amie me soutenait dans ma fatigue émotive
Ce matin, un magicien a envoyé un message à qui voudra bien l'entendre,
Ce message m'a touché, m'a interloqué.

Il fait gris aujourd'hui, un gris de plomb pourtant tout ce petit monde m'apporte du soleil dans mon petit cœur et je me dis que je dois me battre pour le garder, mais c'est si fragile.
Le bonheur est comme une coquille d'œuf.

mercredi 5 novembre 2008

Tout juste éclose et tombée de mon nuage,
Les ailes encore humides et je tremble,
de froid, de peur...
J'arrive au monde et le peu que j'en ai vu ne me donne pas la force de vouloir en voir plus
J'ai peur de la vie, de la vivre.
Je donnerais des millions pour retourner d'où je viens !

M'assoir sur mon nuage et contempler la vie d'en haut,
Sentir le vent sur mon visage et ....
Rêver...
Jouir de cette nature qui me ravie tant.
Être libre de toutes pensées

Ne plus avoir de préoccupations,
Ne plus avoir mal des soucis des uns et des autres.
Ne plus souffrir et voler aux grès des vents, sans accroches, sans attaches

Partir...

mardi 4 novembre 2008

2 :30

Un retournement insomniaque bouscule une fois de trop mon pauvre compagnon d'infortune !
Jusqu'ici, très patient face à mes voltes faces, il entame le rituel de lissage de sa fourrure, que je parcoure en espérant le sommeil.
Ce sommeil qui se fait désirer aujourd'hui.
Ce sommeil qui plonge Marcel dans la béatitude et que j'envie.

Je ne peux me résigner à succomber aux élixirs de Morphée.
Il y a deux anges à ne pas oublier !

Alors, je décide de prendre ma plume et me convaincs de coucher mes pensées.
Arrêtera-elle leurs divagations nocturnes, les empêchera-t-elle de courir à tord et travers dans le vaste champs de mon cortex, reposera-t-elle mon esprit vagabond, qui ne trouve le repos en cette belle nuit étoilée ?

Je pense à tout, à vous et à ce flou qui fait la vie !

Dans le silence de la nuit, seul le grattement de mon feutre est perceptible, parfois masqué par les dégoulinades de bulles gastriques de lait chaud.

Penser : triste activité pour heure tardive...
Mon château ne me protège plus,
Mes yeux se ferment sur mon cœur,
Mon regard ne peut plus s'exprimer,
Ma volonté ne veut agir et,
Ma parole me fuit...

Où vais-je ?

Je suis sous l'emprise de mon remue-méninges cérébral, victime de son harcèlement neuronal, prisonnière de ma boite à penser !
Que faire ?

Écrire pour ne plus penser
Penser pour écrire !
L'angoisse de voir ces heures défiler sans pouvoir les arrêter...

Marcel, dans son infinie patience, m'offre un ronronnement apaisant et m'invite à la même sérénité...
Je vais me coucher !