A une heure bien matinale (du moins en ce qui me concerne !),
J’ai pris la route pour la capitale !
Écoutant les vocalises du marchand de sable, pour la bonne humeur,
Je filais à travers la campagne à peine éveillée, ces ombres encore pleines de rosée.
Quand tout à coup, au détour d’un petit village envahi de brume, un spectacle m’émerveilla.
Elle m’est apparue, amoureusement blottie entre les draps nuageux, que lui avait offert la nuit,
Rondement diaphane, elle semblait m’espérer, suspendue à ma surprise.
Dans cet intime moment d’émerveillement,
Je réalisais toute la splendeur de l’Univers,
Toute la puissance de cette nature.
Alors que je me perdais en contemplation, l’Ange de l’Est vint caresser mon épaule, m’invitant à me défaire de ce beau côté Yin de la vie, pour me demander de délecter mon regard de la féérie qui s’installait.
Une explosion de roses, zébrée d’oranges, soulignée de jaune…
Parfaite opposition à ces nuances de gris perle qui s’évaporaient pour s’unir aux premiers rayons.
Parfaitement installée entre les deux, je ne pouvais me résigner à la voir disparaitre, sans m’enthousiasmer de le voir s’élever.
Tirailler entre tristesse et allégresse, je cheminais le sourire aux lèvres, remerciant mes yeux, mon cœur et mon âme d’avoir apprécié ce furtif instant de magie
Je n’ai qu’un regret...
Que tes yeux n’aient pu voir toute cette symphonie,
Et que les miens n' aient pu en lire toute leur poésie.
jeudi 13 novembre 2008
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1 commentaire:
Un sourire aux lèvres et s'émerveiller du monde...
what else ? dirait Georges Clooney ;-)
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