samedi 31 mai 2008

D'une seconde à l'autre...


la vie peut basculer dans l'horreur et la douleur.

La perte d'un être si cher, nous plonge en plein désarroi, nous désarme et nous rend si fragile.

C'est sans compter, que tous nos souvenirs nous envahissent.
Les moindres détails qui n'avaient d'importance que pour les petits riens, surgissent plus pesants.

Ces petits détails, ces petits riens tellement magiques,
deviennent soudain diaboliques.

C'est avec doute que l'on se réveille, se demandant si tout cela n'était qu'un rêve.

Les échos des moments passés, nous reviennent à l'oreille.
Les rires, les embrassades si chaleureux, perdent leur âme et s'étirent pour ne devenir que lambeaux de nos cœurs émus.

Tristesse, maîtresse et guide de nos journées sans fin,
tu nous plonges dans un monde de vide,
un monde d'espérance inutile,
qui ne semble avoir de fin qu'au coucher !

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