A l'écart du tumulte, je me recueille,
Me délectant de ces derniers moments que tu m'offres.
Dans quelques jours, tu ne seras plus qu'un souvenir...
Un peu de douceur n'a jamais fait de mal.
Pourtant, elle perce mon cœur d'une sourde peine,
Et s'insinue dans mon être.
Je ne peux détacher mon regard de tes restes souillés,
Mes yeux contemplent tes larmes,
Ta disparition semble inéluctable.
Mon cœur fond en désolation,
Mon éphémère amour...
Il en est ainsi !
Tu as comblé de magie, ces quelques jours.
Te retrouver sous d'autres cieux...
Je t'espère...
4 commentaires:
En complète osmose avec tes mots... avec ton sentiment ;-)
Vous voilà bien nostalgiques, les zamis... est-ce à moi de vous rappeler qu'en ce monde d'impermanence, tout ce qui disparaît et s'éteint renaît incessamment, distribué sous une autre forme ? ;)
Ce que vous pleurez aujourd'hui est l'eau qui abreuvera les premières pousses de demain... qui mourront à leur tour... et l'hiver reviendra. A chaque saison ses joies. Ne vivez pas à contre-temps, à regret-pleins. L'instant présent est là. Il attend que vous l'ouvriez comme un cadeau, parfois dissimulé dans un emballage un peu disgracieux... ;)
je ne crois pas que nous soyons nostalgiques, nous sommes peut-être tout simplement amoureux et attristés par son départ, qui signe une longue absence.
Mais tu as bien raison de dire qu'elle va abreuver les pousses qui feront bientôt notre bonheur au printemps.
Je parle pour moi, mais mon amour pour elle est tellement grand que c'est une déchirure de la voir partir. C'est la vie, un début une fin et l'éternel recommencement.
C'est dur de voir voir le BEAU fuir !...
Oh mais l'hiver n'a peut-être pas encore dit son dernier mot ? Chez nous en tout cas, il n'est pas rare qu'il y ait encore de belles chutes de neige en février, et même mars ou avril... Regarde les graines du 1er février, 24 mars et 6 avril si tu me crois pas ! ;)
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