lundi 11 mai 2009

Conversation entre anges...

Deux mois auparavant, ils étaient sous d'autres cieux ; et voilà que deux anges se rencontrent, au "hasard" d'une rue de la "Cité des Étoiles". Ils ne peuvent cacher leur joie de se retrouver. Ils conversent longuement sur leur vie d'humain.
L'un demande à l'autre enthousiasmé par son projet :
"Quand comptes-tu t'occuper de toi, quand vas-tu regarder autour de toi ?"

Le deuxième ange, un peu surpris par sa question, lui répondit :
"Lorsque je regarde autour de moi, je vois beaucoup de laideur et lorsque je vois ou entrevois une certaine beauté, celle-ci m'est inaccessible.
Alors que faire ?
Regarder cette beauté s'échapper et n'avoir que la laideur !
Si je ne peux caresser la beauté, je préfère ne plus regarder."
Et l'ange, peiné par sa réponse, s'envola...

5 commentaires:

Nath a dit…

"Caresser la beauté"... y croire encore même si elle est inexistante pour l'instant ! Il y a quelquefois d'heureuses surprises ! :)

Anonyme a dit…

etre la beauté serait une solution tu me parais bien partie pour etre une représentante digne et active.
regarde toi aime toi et le reste suivra.

Salut ma beauté

Pop ! a dit…

Regarder tes photos et t'entendre dire que la beauté t'est inaccessible, alors là, excuse-moi, mais c'est une telle absurdité que je ne peux qu'éclater de rire. Tu me fais penser à ce poisson qui cherche l'eau partout et ne la voit nulle part, alors qu'il est dedans... ;-)

Alors, puisque l'autre ange est reparti, je vais me faire Echo ce soir et te reposer sa question :
"Quand donc comptes tu t'occuper de toi" ?...
Et te donner le droit de croire que cette beauté à laquelle tu aspires non seulement t'est accessible, mais que tu y as DROIT et qu'elle est peut etre déjà même là où tu ne penses pas à la chercher... en TOI par exemple ?...

un ange passe a dit…

Merci Nath, monsieur Anonyme et POP.

Cette beauté que je ne peux toucher, et je la pleure... Cet bel ange ne le sais pas.
Il ne m'a pas répondu... alors je m'envole pour aller pleurer, à l'abri dans les nuages cotonneux...

Seb! a dit…

Pourquoi pleurer une beauté que tu peux photographier avec ton cœur ?
Nul besoin de toucher pour aimer et garder les rayons du bonheur dans son être. La vie est bien trop courte pour se bouleverser l'âme et la cœur par la laideur ;-)