L'Ange et le Lotus [ première plume ]

Un matin, au levé du soleil, un Ange majestueux vint délicatement se poser dans le jardin de l'ange. Le bruissement de ses larges ailes éveilla à peine les oiseaux encore endormis.
Patiemment, il attendit qu'il ouvrit les volets, assis sur les marches.
Les yeux fermés, il appréciait la fraîcheur de ce jour naissant. Il aimait l'odeur de la nature qui s'éveille ; c'était toujours la raison de son avance.
Les premiers rayons s'alanguissaient sur son visage, faisant apparaître l'esquisse d'un sourire, lorsqu'il entendit le cliquetis des volants s'ouvrant.

Il salua l'ange aux yeux mi-clos. Avec tendresse et amusement, il détaillait le désordre de ses plumes et sa chevelure ébouriffée par une bonne nuit de sommeil.
Surpris et à la fois très honoré de reconnaître l'archange Gabriel, l'ange s'affola d'être présentable.
Tout en se préparant, il se demanda bien quelle était la raison d'une venue aussi importante.
Qu'avait-t-il pu faire, pour que Gabriel l'attende au jardin de si bon matin. Enfin prêt, il se présenta à lui, un léger soupçon d'angoisse à l'estomac.

Avec la bienveillance d'un grand-père aimant, Gabriel lui tint une drôle de conversation !
"Regarde ton jardin. Vois comme il est fertile, vois cette herbe généreuse, ses mousses nourricières qui font le bonheur de tous tes oiseaux.
Pourquoi n'y planterais-tu pas quelques pensées bonnes pour ton âme, quelques roses douces à ton cœur et quelques autres fleurs pour ta bonne humeur ?!"
...

merci les maîtresses d'avoir fait grève !

un autre mercredi... merci Lucie !

La minute bleue...

Jésus a dit : "Les premiers seront les derniers, et les derniers seront les premiers."

Je dis seulement : "Les premiers seront les derniers."

Les premiers sont là pour ouvrir le chemin, pour protéger les derniers.
Les premiers seront les derniers à peut-être... donner la vie.

Ce soir, j'apprends l'arrivée d'une nouvelle vie,
Ce soir, cette nouvelle me blesse...

Blues in my shoes...

Samedi, jour de pluie,
Samedi, j' m'ennuie,
Samedi, j'invite Muddy !

Mon être vibre,
Mon sourire explose,
Tout de moi communie !

J' pense à Mon Guy,
Qui dort d'l'aut' bord d'l'Atlantique,
J' r'voie Mon Guy,
Le plus heureux des hommes,
Un soir d'été, au coin de Saint-Laurent et de Prince Arthur...

Foutu Blues ! C'est don' ben bon t'avoir !

A mon Guy, avec toute ma tendresse.

« Je suis ce que je suis…
Cette acceptation à chaque instant me fait grandir et fleurir! »

[ Perles de Sagesse, Osho ]

L'acceptation

Cheminer seul,
Un baluchon à la main,
Ne contenant que l'essentiel.

La recherche de Soi et son enseignement.

Avec un infini respect,
Accepter ses erreurs, ses défauts.
Avec une infinie compassion,
Accepter ses faiblesses.

Avec Amour,
Devenir Quintessence.

madame rêve...

Matin pluvieux,
S'enfuit le voluptueux...

Il a suffit que j'ouvre les yeux,
Pour que s'évapore mon songe.

Alanguie, encore émue,
Je me souviens...
Son sourire, son regard, son corps...

Ne garder de lui qu'un souvenir,
Qui s'étiolera au fil des heures,
Pour devenir l'écho d'un désir retenu...

L'envoutant Requiem

L'Ange, décidé à se poser, prit place dans une chilienne à la toile beige et au bois grinçant, qu'il avait pris grand soin de mettre au soleil, aussi timide fut-il.
Ainsi baigné dans cette indécise lumière et à peine réchauffé par elle, il glissa néanmoins dans une douce torpeur, bercé par cette mélodie, qu'il ne savait écouter qu'une fois seul, loin du monde et de son désordre.
Cette mélodie à laquelle il ne pouvait résister.
Chaque écoute le confortait dans son sentiment, ce Requiem ne faisait qu'un avec lui.
Parcouru de frissons, les larmes aux yeux, il l'écoutait religieusement, rien ni personne n'aurait pu entraver cette communion.
L'Amour des Anges avait guidé la plume de ce génie, avait inspiré ces notes à la fois divines et harmonieuses.
La grâce de Dieu avait béni cet homme et sa création.
Ainsi transporté, envahit par la Paix, l'Ange sentit ses ailes se gonfler, puis se déployer, ses doutes se lever.
Il était redevenu essence divine.
Lui, à qui on avait imposé de savoir qu'il était, aujourd'hui, il pouvait le dire, il n'était personne et tout le monde à la fois.
Il était, car l'essence divine coulait en lui.

Le mercredi, c'est Lucie !

ça devrait être mercredi plus souvent !

fait frette en tabarouette !

D'l'aut' bord de l'Atlantique,
Où une partie de moi est restée,
L'hiver sévit à grands coups de froid.

Hostile et glacial,
Il me fait rêver chaque hiver.
Une autre vie, un autre amour...

Le coeur en berne

A l'écart du tumulte, je me recueille,
Me délectant de ces derniers moments que tu m'offres.
Dans quelques jours, tu ne seras plus qu'un souvenir...

Un peu de douceur n'a jamais fait de mal.
Pourtant, elle perce mon cœur d'une sourde peine,
Et s'insinue dans mon être.

Je ne peux détacher mon regard de tes restes souillés,
Mes yeux contemplent tes larmes,
Ta disparition semble inéluctable.

Mon cœur fond en désolation,
Mon éphémère amour...
Il en est ainsi !

Tu as comblé de magie, ces quelques jours.
Te retrouver sous d'autres cieux...
Je t'espère...

A toi...

Promenons nous dans les bois

Au pays des glaces, j'ai cueilli la délicatesse...

Les amours fanés de notre bel été,

Et la force de la vie.

Une nuit, à la lune pendue

Il était tard, la trépidante vie s'endormait doucement.
Elle regardait par la fenêtre, plus rien ne bougeait. Le jardin avait perdu toute vie, le murmure des champs avait cessé ; seul le vrombissement de la chaudière donnait une impression d'existence.

La nuit était épurée, la lune presque pleine étirait sa lumière diaphane sur la campagne prisonnière des glaces, faisant régner une atmosphère sinistre et angoissante. Les premières étoiles scintillaient timidement, perçant à peine le noir profond de leurs petites lueurs.
Tout était blanc, le reflet de la lune éclatant sur la neige glacée offrait à l'imagination un pouvoir infini.

Par tant de beauté, elle se perdit en pensées...
La porte grinça...
L'espace de quelques secondes, elle eut la sensation d'un souffle chaud parcourant sa nuque, d'une présence épousant les formes de son corps, lui susurrant à l'oreille, avec une étrange sensualité :
"C'est beau, non ?!"
Elle se retourna mais... La magie de l'imagination avait été intense, ce n'était que le chat.
Il avait pousser la porte du bureau avec son museau. Elle sourit...

Elle jeta un dernier regard, sur cette nature maculée et figée, puis alla se coucher songeuse.
Demain, 4h00, il n'est plus temps de rêver...

Mon âme d'enfant de l'hiver,
Par l'émerveillement ainsi offert,
A surpris la nature encore endormie.

Je vous offre ma plus belle histoire d'Amour...

Douce année

A vous qui lisez ce doux message,
A vous qui, tout au long de l'année,
Ferez de votre mieux pour être encore plus beau,

Je vous souhaite de la traverser dans...

L'Amour, et le Respect,

La Compassion et la fraternité,

La douceur et la Quiétude,

Le confort et le Partage.

Je nous souhaite une bonne route et la paix au monde entier.