vendredi 16 janvier 2009
L'envoutant Requiem
L'Ange, décidé à se poser, prit place dans une chilienne à la toile beige et au bois grinçant, qu'il avait pris grand soin de mettre au soleil, aussi timide fut-il.
Ainsi baigné dans cette indécise lumière et à peine réchauffé par elle, il glissa néanmoins dans une douce torpeur, bercé par cette mélodie, qu'il ne savait écouter qu'une fois seul, loin du monde et de son désordre.
Cette mélodie à laquelle il ne pouvait résister.
Chaque écoute le confortait dans son sentiment, ce Requiem ne faisait qu'un avec lui.
Parcouru de frissons, les larmes aux yeux, il l'écoutait religieusement, rien ni personne n'aurait pu entraver cette communion.
L'Amour des Anges avait guidé la plume de ce génie, avait inspiré ces notes à la fois divines et harmonieuses.
La grâce de Dieu avait béni cet homme et sa création.
Ainsi transporté, envahit par la Paix, l'Ange sentit ses ailes se gonfler, puis se déployer, ses doutes se lever.
Il était redevenu essence divine.
Lui, à qui on avait imposé de savoir qu'il était, aujourd'hui, il pouvait le dire, il n'était personne et tout le monde à la fois.
Il était, car l'essence divine coulait en lui.
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2 commentaires:
La musique a parfois ce pouvoir de nous éveiller à notre vérité... comme toute oeuvre inspirée, conçue avec coeur pour toucher d'autres coeurs.
Pour ma part j'aime beaucoup le requiem de Mozart.
L'ange vibre à son divin son
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