Comme une seconde peau, un lourd manteau,
Toi, ma plus fidèle ennemie.
Ton étouffante compagnie me lasse.
Il n'est pas un jour qui passe,
Sans que mon esprit ne succombe.
A quoi bon m'enserrer de ta vicieuse caresse.
Ton essence est une entrave à ma raison,
Écho de mon insidieuse mélancolie.
Je perçois parfois ta puanteur suinter à chacun de mes pas,
Si proche, abjecte charogne.
Fantôme d'une vie oubliée, perdue dans les méandres d'un cerveau prisonnier du souvenir.
Il me semble déambuler dans un désert gris,
Où arbres morts et autres reliques, se posent en gardien de mon absence.
Impalpables, ils s'évaporent, lorsque je m'approche,
M'obligeant à déployer mon errance.
De désespoir en force, telle une impie,
Mon âme se heurte, et s'écorche.
Oubliée de mes pairs, j'erre.
Affrontant le néant, qui peut prétendre vaincre.
Mal armée, désarmée, je crains la chute.
Mon visage déjà s'efface,
Invisible, en silence, s'évanouit.
samedi 21 février 2009
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