dimanche 14 mars 2010

tactilement votre

Je garde en moi le souvenir de ce dialogue muet.
Un soir, loin de tout, seuls au monde,
Entre la pointe de mes doigts timides et ton corps alangui
Ta surprise, mon besoin.

A ta pensée, du bout de mes doigts,
Aujourd'hui encore, je sens ta douceur, ta chaleur.
Ton corps qui se dessine,
Ton sourire qui se révèle,
Tes yeux qui se plissent.

Effleurer ton souvenir à portée de mains...
Apprécier ton sourire tel un rêve vaporeux,
L'écho de ta voix... La chaleur de son accent,
Doux comme une guimauve à la violette.

2 commentaires:

Nath a dit…

Un bel instant ! Mêmes courts, ils sont de ceux que l'on oublie pas tant ils sont forts.

Seb! a dit…

Irrésistiblement beau, doux et sensuel ;-)