dimanche 22 mars 2009

L'ange vénitien

L'Italie coule dans ses veines avec chaleur et fierté.
Les vibrations de la vie animent ses doigts, touchent son âme, et l'entrainent vers un monde symphonique.
Sa délicatesse et sa sensibilité sont un havre de paix, dans lequel j'aimerais me lover.
Tendre et discret, il a offert à mon cœur tumultueux, la sérénité d'un jour naissant.
Élégant et raffiné, on ne peut que l'aimer.
Qu'il me fût doux de croiser cet ange...

4 commentaires:

Nath a dit…

Ahhh l'Amour qui transporte, qui illumine, qui apaise, qui exulte, qui transcende... quelle alchimie !
Que je voudrai encore sentir le temps s'arrêter ! Délicieuse sensation...

Seb! a dit…

Qu'il est bon de faire des rencontres angélique ;-)

Anonyme a dit…

Ce sera peut-être notre prochaine destination, à l'automne... je te dirai si j'ai croisé des anges ! ;-)

Anonyme a dit…

Renki était un éléphant sauvage, que l'on captura à l'âge de trois ans. Une robe gris clair sans défaut, les défenses longues, minces et pointues, des oreilles
en forme triangulaire parfaite, un beau mâle que son maître, un marchand d'éléphants dressés, espérait vendre un bon prix au seigneur du royaume. On attacha Renki à un piquet au bout d'une corde très solide. Le jeune éléphant se mit à se débattre avec énergie, avec furie, il ruait piétinait sauvagement la terre sous ses lourdes pattes, barrissait à fendre l'âme. Mais le piquet était
bien enfoncé, et la corde épaisse. Renki ne pouvait se débarrasser ni de l'un ni de l'autre. Alors il entra en rage désespérée, mordant l'air, levant la trompe,
barrissant lamentablement vers le ciel. Il s'épuisait en efforts et en cris.
Quand brusquement un matin, Renki se calma, il ne tira plus sur la corde, ne maltraita plus le sol de ses quatre pattes, ne fit plus trembler le voisinage de ses barrissements.
Alors le maître le détacha.
Il put aller d'un endroit à l'autre, portant un baril d'eau, saluant chacun, rendant service à la communauté.
Il fut heureux et libre.
Ta pensée est comme un éléphant sauvage, dit le vieux maître à son disciple.
Elle prend peur, saute en tous sens, et barrit aux quatre vents.
Ton « attention» est la corde, et « l'objet choisi de ta méditation », le piquet enfoncé dans
le sol.
Calme ta pensée, apprivoise-la, maîtrise-la, et tu connaîtras le secret de la vraie liberté.

Conte Zen