mardi 31 mars 2009

une idée du vide...

Prostrée dans l'inconnu,
J'hume, je palpe, je perçois...
Le vide...

Dissolution de cette moelle abjecte.
Quel puissant mal a détruit ce suif qui s'était emparé de moi ?
Qui inondait mon intérieur,
Qui gangrenait mon existence.
Trou béant, creusé dans le tréfonds de mes entrailles.
Cette heure infernale ?
Cette heure où tout inconsciemment a basculé dans le désordre et le chaos,
Où mon être, mon essence se sont brisés.
Colère, haine, acharnement, le suif destructeur s'est écoulé.

En cette saison, je ne suis plus.
Un corps sans vie, alité, languissant,
Qu'une aube nouvelle, exalte.
bien à toi, ma dépression !

1 commentaire:

Seb! a dit…

Regarder les ténèbres en face...
Leur dire le mal qu'elles nous font...
Lâcher les derniers mots...
Couler...
Sentir un appuie sous ses pieds...
Donner l'impulsion pour remonter vers la lumière...
Se laisser submerger, méditer et remonter pour mieux renaître tel notre cher phénix fais de lumière, de flamme mais aussi de cendres...